Le pape François prie pour les chrétiens de différentes confessions frappés par des attentats en Indonésie et pour que la « réconciliation » et la « fraternité » l’emportent sur la « haine » et la « violence ».
Le triple attentat perpétré contre des chrétiens en Indonésie a été évoqué par le pape François, après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche 13 mai 2018, place Saint-Pierre, en présence de quelque 45 000 visiteurs.
« Je suis particulièrement proche du cher peuple d’Indonésie, en particulier pour les communautés chrétiennes de la ville de Surabaya durement frappées par une grave attaque contre des lieux de culte », a dit le pape en italien.
« J’élève ma prière pour toutes les victimes et leurs proches », a ajouté le pape.
Il a invité chacun à prier avec lui pour la « paix » et la « fraternité »: « Ensemble, invoquons le Dieu de la paix pour qu’il fasse cesser ces actions violentes, et que trouve une place dans le cœur de tous non pas des sentiments de haine et de violence, mais de réconciliation et de fraternité. Prions en silence. »
Selon les agences internationales sur place, des kamikazes se sont fait exploser, ce dimanche 13 mai, dans trois églises à Surabaya, deuxième ville d’Indonésie, dans l’est de Java. Un bilan fait état de 13 morts et d’une quarantaine de blessés.
Il s’agit d’une église catholique, Santa Maria de Tak Bercela, d’une « Eglise chrétienne », à Diponegoro, et de l’église pentecôtiste de Surabaya.
Le secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglise (COE), le pasteur Olav Fykse Tveit, que le pape doit rencontrer le 21 juin à Genève, a condamné l’attentat suicide et il a appelé lui aussi à la fin des violences.
Les attaques contre des chrétiens ont augmenté ces dernières années en Indonésie du fait des islamistes dans ce pays de 260 millions d’habitants dont près de 90% sont des musulmans, avec des minorités de chrétiens, d’hindous et de bouddhistes.
