Le pape rencontre des pèlerins de Chine © L'Osservatore Romano

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Chine et Saint-Siège : la poursuite d’un dialogue avec ses hauts et ses bas

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L’Église désire apporter sa contribution propre au bien de la société

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Si un accord entre la Chine et le Saint-Siège ne semble pas imminent, comme l’a exprimé un communiqué de la salle de presse vaticane le 29 mars dernier, certains signaux indiquent cependant que l’on arrive à un passage important, indique le site Vatican News ce mercredi 2 mai 2018.

Depuis les années quatre-vingt du siècle dernier, alors que quelque chose commençait à changer en Chine, des contacts ont été initiés entre représentants du Saint-Siège et de la Chine populaire. Si ces relations ont connu des hauts et des bas, le Saint-Siège a toujours maintenu une approche pastorale, se rendant disponible à un dialogue respectueux et constructif avec les Autorités civiles. Le pape Benoît XVI a illustré l’esprit de ce dialogue par sa Lettre aux catholiques chinois en 2007, et le pape François poursuit exactement sur la même ligne d’ouverture au dialogue et de fidélité à la Tradition de l’Église.

Les signes récents de raidissement de la part du régime chinois, en particulier en ce qui concerne la sécurité et la réglementation de la vie socio-culturelle, sont sans doute révélateurs d’un besoin d’ordre au cœur d’une croissance économique impétueuse, qui accentue le déracinement social des travailleurs, la corruption parmi les classes aisées et l’affaiblissement des valeurs traditionnelles. La rigidité idéologique n’est peut-être pas une réponse adaptée à ces changements profonds qui touchent aussi la sphère religieuse de la vie.

Pour sa part, assure Vatican News, le Saint-Siège reste désireux d’apporter sa contribution propre dans la promotion du bien de l’Église qui est en Chine et de la société tout entière. D’où son engagement non pas à promouvoir des affrontements polémiques, mais à accompagner ce délicat moment pour les catholiques chinois, surtout par la prière, afin de donner un nouvel élan à la mission d’évangélisation. C’est par une approche pastorale qu’il cherche à résoudre, de manière non conflictuelle, certains problèmes de l’Église, à commencer par la question délicate et importante de la nomination des évêques.

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Hélène Ginabat

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