Photo @ FB Pontificio Seminario Regionale Sardo

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Le séminaire, “école de fidélité”, explique le pape François

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Audience au Séminaire pontifical de Sardaigne

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Le séminaire est une “école de fidélité”: « fidélité totale au Christ, à son Eglise, et à la vocation et à la mission », explique le pape François.
Le pape a en effet reçu, ce samedi 17 février 2017, dans la Salle Clémentine du palais apostolique du Vatican, la communauté du Séminaire pontifical régional sarde, de Cagliari, qui fête ses 90 ans.
La communauté venait d’achever sa retraite de carême (11-16 février), à Ariccia, dans la maison du “Divin Maître” qui accueillera le pape François lui-même et la curie romaine pour leur retraite de carême (dimanche 18-vendredi 23 février).
A la fin de son allocution, le pape François a consacré trois paragraphes plus spécifiquement aux séminaires : « Avant même d’être (et plus que cela encore) une institution visant l’acquisition de compétences théologiques et pastorales et un lieu de vie commune et d’étude, c’est une véritable expérience ecclésiale, une communauté singulière de disciples missionnaires, appelés à suivre de près le Seigneur Jésus, à être avec lui jour et nuit, à partager le mystère de sa croix et de sa résurrection, à s’exposer à sa parole, à son Esprit, pour vérifier et faire mûrir les traits spécifiques de la « sequela » apostolique. »
Le pape a insisté sur la liberté du choix : « Dès maintenant, ayez le souci de vous préparer adéquatement à assumer un choix libre et irrévocable de fidélité totale au Christ, à son Eglise et à votre vocation et votre mission. »
« Le séminaire, a insisté le pape, est l’école de cette fidélité, qui s’apprend avant tout dans la prière, en particulier dans al prière liturgique. C’est le temps où l’on cultive l’amitié avec Jésus, centrée sur l’eucharistie, et nourrie par la contemplation et par l’étude de la Sainte Ecriture. On ne peut pas bien exercer le ministère, si l’on ne vit pas uni au Christ. Sans Lui, nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15,5). »
Pour le pape, le rôle des formateurs est essentiel: « Ils sont appelés à travailler avec rectitude et sagesse au développement de personnalités cohérentes et équilibrées, en mesure d’assumer d’une façon valide la mission presbytérale, pour ensuite l’accomplir de façon responsable. »
Le pape a insisté tout particulièrement sur l’attitude du service qui caractérise le sacerdoce ministériel: « Je vous encourage à vous préparer dès maintenant pour devenir des prêtres des gens et pour les gens, et non pas des dominateurs du troupeau qui vous est confié, mais des serviteurs. »
Et spécialement le service des pauvres qui doit aussi imprégner un style de vie : « un style de vie simple, afin que les pauvres sentent que nos églises sont, en premier lieu, leur maison ».
Et il a encouragé la formation à la communion ecclésiale afin que les futurs prêtres sachent « travailler ensemble, aussi entre des diocèses différents », ce qui est d’autant plus important que la Sardaigne est une île.
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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