Don Tonino Bello © Wikimedia commons

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Italie : le 20 avril, la matinée du pape sur les traces de Don Tonino Bello

L’évêque de « l’Eglise du tablier »

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Le pape François se rendra sur les traces de « Don Tonino Bello » (1935-1993), au cours de deux étapes dans le sud de l’Italie, à Alessano et à Molfetta, dans la matinée du 20 avril 2018, 25 ans jour pour jour après la mort de l’évêque italien. C’est ce qu’a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège le 2 février.
Mgr Bello, qui fut évêque de Molfetta-Ruvo-Giovinazzo-Terlizzi de 1982 à sa mort, rêvait d’une Église qui soit « l’Église du tablier » car, disait-il, c’est le seul ornement liturgique que l’on puisse attribuer à Jésus : « “Le Seigneur se leva de table, ôta son manteau, et prit une serviette dont il se ceignit” : voilà l’Église du tablier. »
Le pape partira de l’aéroport de Rome Ciampino en avion, à 7h30, pour rejoindre la ville natale de l’évêque, Alessano, dans la province de Lecce – diocèse d’Ugento-Santa Maria di Leuca, où il atterrira à 8h20 à l’aéroport militaire de Galatina.
De là, le pape rejoindra le parking du Cimetière d’Alessano où il sera accueilli par l’évêque d’Ugento Mgr Vito Angiuli, et par Francesca Torsello, maire d’Alessano. Il se recueillera sur la tombe de Don Tonino et saluera ses proches présents.
Puis, sur la place adjacente, il rencontrera les fidèles et prononcera un discours.
A 9h30, le pape doit repartir pour se rendre à Molfetta, ville portuaire des Pouilles, dans la province de Bari. Après avoir atterri près de la cathédrale à 10h15, il sera accueilli par Mgr Domenico Cornacchia, évêque de Molfetta-Ruvo-Giovinazzo-Terlizzi et par Tommaso Minervini, maire de Molfetta.
Le pape célèbrera une messe à 10h30 dans le port. Il doit enfin repartir en hélicoptère pour rentrer au Vatican à 13h30.
Pour Mgr Angiuli, par cette visite le pape argentin propose « un modèle », et reconnaît Don Tonino comme « un témoin authentique de l’Evangile » qui a su accorder « une attention privilégiée aux plus petits et aux plus pauvres », ainsi qu’avoir des « gestes prophétiques qui invitaient à la paix et à la non-violence ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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