Les diacres « pionniers de la nouvelle civilisation de l’amour, comme aimait le dire Jean-Paul II » : c’est le souhait que le pape a exprimé dans la préface du livre « Les diaconats dans la pensée du pape François ».
Le volume, édité par la Libreria Editrice Vaticana, rassemble ses interventions sur le diaconat depuis son ministère épiscopal à Buenos Aires jusqu’à celles, plus récentes, comme Successeur de Pierre.
Le texte d’Enzo Petrolino, diacre marié du diocèse de Reggio Calabria–Bova et président de la Communauté du diaconat en Italie, a été présenté dans la Salle Marconi de Radio Vatican, lundi, 20 novembre 2017.
« L’Église trouve dans le diaconat permanent l’expression, et en même temps l’impulsion vitale, pour se faire elle-même signe visible de la diaconie du Christ Serviteur dans l’histoire des hommes », écrit le pape.
Le pape propose comme modèle saint François d’Assise, dont la tradition nous dit qu’il fut diacre, est justement « l’homme duquel les diacres doivent s’inspirer ».
L’évangélisation et la prière pour les vocations sont des aspects fondamentaux, estime le pape.
Le pape rappelle aussi que « toute la diaconie de l’Église » a « son cœur battant dans le mystère eucharistique » et qu’il se réalise d’abord « dans le service des pauvres qui portent en eux le visage du Christ souffrant ». Lorsque l’empereur demanda au diacre Laurent d’apporter les richesses du diocèse comme rançon pour se sauver, « il revint avec les pauvres ».
Le défi est celui des nouvelles pauvretés, migrants, réfugiés, explique Enzo Patrolino. En substance, il s’agit d’un diaconat « en sortie ».
Traduction d’Hélène Ginabat
