Evêques d'Uruguay © RV

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Uruguay : le pape reçoit les évêques en visite "ad limina"

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« Nous avons senti brûler notre cœur », déclare Mgr Bodeant

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Le pape François a reçu en audience les évêques de l’Uruguay le jeudi 16 novembre 2017, au Vatican pour leur visite « ad limina » (14-21 novembre).
Dimanche 19 novembre, ils ont concélébré la messe avec le pape François dans la basilique Saint-Pierre pour la première Journée mondiale des pauvres, indique Radio Vatican en anglais
« Nous avons senti brûler notre cœur, a déclaré Mgr Heriberto Bodeant, évêque de Melo, après la rencontre avec le pape François, nous sommes prêts à aller par les routes et à continuer d’inviter tout notre peuple à vivre une rencontre personnelle avec Jésus-Christ dans son Église. »
Il a souligné que les évêques écoutaient l’appel du pape à rentrer dans les périphéries existentielles et géographiques et que, dans cet appel, ils reconnaissaient une voix latino-américaine : « C’est très encourageant pour nous », a souligné Mgr Bodeant.
Il a affirmé qu’ils reconnaissaient aussi en lui l’écho de leur « manière d’être » latino-américaine, en communion avec toute l’Église et en conformité avec les directives du document d’Aparecida que le pape lui-même avait rédigé.
« Le pape François connaît profondément notre pays et l’Église uruguayenne », a affirmé Mgr Bodeant, « et il est très conscient de la réalité dans laquelle travaille l’Église catholique, après plus de cent ans de culture sécularisée ».
« La religion est interdite dans les écoles publiques, l’ignorance religieuse est fréquente, le kérygme doit être annoncé en permanence », a-t-il ajouté.
D’après Mgr Bodeant, les évêques uruguayens sont très proches du pape François, entre autres grâce à la proximité géographique de leurs pays respectifs.
Au cours de la visite au Vatican, les évêques ont rencontré des officiels de divers dicastères, y compris des membres de la Congrégation pour les causes des saints avec lesquels ils ont discuté de procès de béatification et de canonisations en cours.
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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