Université du Sacre-Coeur à Rome © roma.unicatt.it

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Université catholique : la sagesse du cœur, par le card. Baldisseri

Les jeunes, ferments du changement

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« Investissez autant sur la sagesse du cœur que sur l’engagement intellectuel. » Telle est l’exhortation du cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, lors d’une messe pour l’inauguration de l’année académique 2017-2018 de l’Université catholique du Sacré-Cœur de Rome, ce 15 novembre.
Dans son homélie rapportée par l’agence catholique italienne SIR, il a invité à se mettre constamment « à l’école de la sagesse divine », à un moment historique où abondent les professionnels mais où les « sages » semblent de moins en moins nombreux.
Aux jeunes, il a recommandé : « Pendant les années enthousiasmantes de votre formation académique, des années pleines de rêves et d’espérance, investissez autant sur la sagesse du cœur que sur l’engagement intellectuel. »
« L’on ne peut pas être un bon professeur si l’on n’est pas d’abord un bon maître, a-t-il estimé. Personne ne peut bien enseigner une discipline sans s’engager à transmettre par l’exemple les valeurs humaines et chrétiennes qui précèdent les spécialisations du savoir et qui sont à la base de la véritable sagesse. » C’est en effet « le magistère dont nos jeunes, souvent désorientés par les messages illusoires de la société, ont surtout besoin ».
Les jeunes, ferments du changement
« Aujourd’hui plus que dans le passé, il faut des femmes et des hommes compétents, désintéressés et courageux, capable de servir avec dévouement la chose publique », a insisté le cardinal Baldisseri.
La crise des institutions, qui « alimente tous les jours la désaffection, la méfiance et la protestation, ne pourra peut-être être dépassée que grâce à l’avènement d’une nouvelle classe dirigeante : nouvelle non seulement du point de vue de l’état civil, mais surtout nouvelle dans la mentalité, dans les valeurs et dans les aspirations », a ajouté le secrétaire général.
Les nouvelles générations, a-t-il conclu, « peuvent et doivent devenir le ferment du changement » pour « une nouvelle classe dirigeante ». D’où l’invitation aux jeunes étudiants à participer au synode sur « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel », prévu pour octobre 2018.
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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