La lutte contre la traite des êtres humains requiert la mise en place d’outils juridiques, c’est pourquoi des femmes juristes ont planché sur le sujet dans les jardins du Vatican, indique un communiqué de l’Académie pontificale des Sciences sociales.
Soixante-dix-sept femmes juges, procureures ou présidentes de cour de justice du monde entier se sont en effet réunies au Vatican les 9 et 10 novembre 2017.
Cette rencontre internationale était organisée par l’Académie pontificale des Sciences pour évoquer la lutte contre le trafic des êtres humains et le crime organisé, grâce au partage d’expériences et de propositions. Il s’agit d’enrayer ce « fléau » qualifié à plusieurs reprises de «crime contre l’humanité» par le Pape François.
Travail forcé, prostitution et trafic d’enfants : la traite des êtres humains toucherait 21 millions de personnes dans le monde, principalement des femmes et des enfants. Combattre ces situations dramatiques exige de mettre en place « des outils juridiques ».
Parmi les juristes réunies au Vatican, Radio Vatican cite et interviewe Olivia Lucette Hungbo Aubierge, magistrate, présidente du tribunal de première instance d’Allada au Bénin et présidente de l’association des femmes juges du pays ; mais aussi N’guessan Zekre Haddad, de Côte d’Ivoire, magistrate, ancienne procureure générale près la Cour suprême ivoirienne et présidente de l’association des femmes magistrates de Côte d’Ivoire.
Au micro de Radio Vatican, elle évoque comment la justice de son pays aborde la question de la traite humaine, et elle explique pourquoi il est important pour les instances de défense des femmes ivoiriennes de participer à ce sommet.
Casina Pio IV, siège de l'Académie pontificale des sciences © Twitter
Contre la "traite", un sommet de femmes magistrates au Vatican
Se donner des outils juridiques