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Académie pour la vie : les responsabilités à l'ère technologique

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Assemblée générale (5-7 oct. 2017) au Vatican

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L’assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie (PAV) aura lieu au Vatican, du 5 au 7 octobre 2017, sur le thème « Accompagner la vie. Nouvelles responsabilités à l’ère technologique ».
L’évènement sera présenté au Bureau de presse du Saint-Siège le 2 octobre, par Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie, par Mgr Renzo Pegoraro, chancelier de l’Académie et Bernardette Tobin, directrice du Plunkett Centre for Ethics à l’Australian Catholic University.
Depuis le 1er janvier 2017, dans le cadre de la réforme des organismes de la Curie romaine, l’Académie pontificale pour la vie a de nouveaux statuts. Parmi les nouveautés : la collaboration avec les non-catholiques, une section pour les jeunes chercheurs et l’abolition des nominations à vie pour les membres, désormais titulaires d’un mandat quinquennal.
L’Académie siégeant au Vatican et instituée par Jean-Paul II en 1994 a pour fin « la défense et la promotion de la valeur de la vie humaine et de la dignité de la personne ». Elle doit « diffuser la culture de la vie ». Les nouveaux statuts précisent la mission de l’Académie : étudier de façon interdisciplinaire les problèmes liés à la vie humaine ; former à une culture de la vie ; informer de façon claire et opportune sur les résultats les plus importants de ses activités d’étude et de recherche.
Interrogé par Radio Vatican, Mgr Paglia avait expliqué que le pape François demandait à l’Académie de « ne pas rester enfermée dans son périmètre, mais d’entrer dans le cœur de la société humaine ». Les statuts élargissent ainsi l’horizon des recherches : « il est demandé à l’Académie de s’occuper de (…) tout ce qui concerne la protection de la dignité de la personne humaine dans les divers âges de l’existence, le respect réciproque entre genres et générations, la défense de la dignité de chaque être humain, la promotion de la qualité de vie, qui intègre ‘la valeur matérielle et spirituelle’ ».
Avec ces nouvelles directives, précisait l’archevêque, « l’Académie ne devra pas seulement s’arrêter sur les question traditionnelles de la bioéthique, mais un dessein humaniste s’ouvre ». Une perspective qui englobe « des implications sociales, économiques et écologiques ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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