L’aide aux victimes survivantes de la traite des êtres humains doit aller au-delà de la défense des droits humains, en visant « leur réhabilitation et leur réintégration complètes dans la société », déclare le Saint-Siège.
L’Observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, à New York, Mgr Bernardito Auza, est intervenu, vendredi 23 juin 2017, lors d’un échange informel en préparation à la rencontre de septembre prochain ayant pour objectif la révision du « Plan mondial d’action pour combattre la traite des personnes ».
Dans cette déclaration, le Saint-Siège a évoqué les nombreux facteurs favorisant ce trafic, comme la pauvreté, le manque de travail, la migration et la crise des réfugiés, ainsi que d’autres facteurs économiques et politiques.
Mais à la racine de la traite des personnes, le Saint-Siège diagnostique « la déshumanisation » des gens réduits à des « objets » ou à des « produits ».
Mgr Auza a également fait remarquer que la défense des droits humains des victimes est une « clef » mais « ne suffit pas » : « la communauté internationale doit aller au-delà pour affronter les besoins « légaux, économiques, éducationnels, médicaux, et physiologiques » des victimes en vue « de leur réhabilitation et de leur réintégration complètes dans la société ».
Mgr Bernardito Auza, UNTV capture
Traite des personnes: viser la réintégration des survivants dans la société
Intervention du Saint-Siège à l’ONU