Les « piliers du développement humain intégral » ont tous leur fondement « dans le droit à la vie », fait observer Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation des États américains (OEA).
Il est intervenu au cours de la 47ème session de l’Assemblée générale de l’OEA lors d’un débat sur les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, après être intervenu sur la situation au Venezuela, le 20 juin.
Dans sa déclaration, Mgr Auza a fait observer qu’au cœur des droits de l’homme, il est reconnu que toutes les personnes possèdent une dignité et une valeur inhérentes, qui découlent de leur droit fondamental à la vie.
Les piliers du développement humain intégral, a-t-il déclaré, ont tous leur fondement commun dans le droit à la vie.
La préoccupation pour les personnes les plus nécessiteuses, a-t-il dit, est le « critère » pour mesurer le succès ou l’échec de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Mgr Auza a également mis l’accent sur le rôle de ceux qui se trouvent dans le processus judiciaire, l’indépendance et l’intégrité de la magistrature, les droits de ceux qui sont soumis à des poursuites judiciaires et le droit à la liberté d’opinion et d’expression.
Mgr Bernardito Auza © Mission du Saint-Siège à l'ONU
Le droit à la vie, fondement du développement, par Mgr Auza
Intervention à l’Organisation des Etats américains