L’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a publié son bilan annuel en date du 12 juin 2017. Le document fait l’état des lieux de l’exercice 2016 de l’Institut financier et souligne notamment les efforts de réduction des dépenses et d’optimisation de la gestion.
En 2016, peut-on lire dans un communiqué publié en fin de journée, l’IOR « a continué à servir avec prudence et à fournir des services financiers spécialisés à l’Eglise catholique dans le monde entier et à l’Etat de la Cité du Vatican ».
La note fait ressortir les principaux points du bilan qui a été approuvé à l’unanimité par le Conseil de surveillance de l’IOR le 26 avril 2017.
En 2016 l’IOR a servi quelque 15.000 clients qui ont confié à la banque du Vatican des ressources évaluées à 5,7 milliards d’euros (5,8 milliards en 2015) dont 3,7 milliards correspondant à de l’épargne ou du dépôt.
Pour « répondre aux besoins des clients », l’IOR a « continué à réduire ses dépenses opérationnelles » qui ont été de 19,1 millions d’euros contre 23,4 millions en 2015 : la note fait état d’une meilleure gestion et d’une « rationalisation » des contrats de service passés avec des tiers. Ce qui a permis à l’organisme un bénéfice net de 36 millions d’euros (contre 16,1 millions en 2015), et ce malgré le contexte de volatilité des marchés, d’instabilité politique et de faibles taux d’intérêts.
Parmi les autres résultats obtenus, l’institut financier du Vatican cite le renforcement de la gestion et du système des contrôles internes : « La principale amélioration concerne la définition et la mise en œuvre du “Risk Appetite Framework” », pour se conformer aux « meilleurs standards internationaux en la matière ».
Quant à ses relations avec la République italienne, la Convention entre le gouvernement italien et le Saint-Siège en matière fiscale est entrée en vigueur le 15 octobre 2016, préparant l’intégration du Saint-Siège à la « liste blanche » fiscale de l’Italie le 23 mars 2017.
Institut financier du Vatican (IOR) - ZENIT - HSM
Finances : l'IOR publie son bilan annuel
Réduction des dépenses et optimisation de la gestion