Le rôle particulier des femmes dans la prière chrétienne, et leur « confiance solide dans la force de la prière », c’est le thème du numéro de juin 2017 du mensuel « Femmes, Eglise, monde » («donne chiesa mondo») de L’Osservatore Romano.
Si la prière « fait partie de la vie chrétienne, de tout baptisé et de toute baptisée », cependant « il est indéniable et évident que dans le christianisme, les femmes ont toujours eu un rôle central dans la prière », peut-on lire dans l’éditorial : les femmes en effet « ont enseigné à prier, elles ont pris soin de la prière, de la transmission d’une pratique de prière, mais surtout elles ont transmis une confiance solide dans la force de la prière ».
Les femmes « qui rencontrent Jésus dans les récits évangéliques », poursuit le texte ouvrant la revue, vivent la prière « comme relation », elles « cherchent la relation et veulent connaître Jésus ». Ces femmes « courageuses, persistantes, ne démordent pas, demandent, supplient, mais aussi écoutent, interrogent ».
« Pour la femme, génératrice de vie, la prière, comme attention constante à la présence d’un Autre, devient vie même », affirme le texte : dans la prière, les femmes, « sortant d’elles-mêmes, parviennent à diriger leur regard, leur cœur, leur esprit vers l’autre et à faire de la place à la rencontre continuelle avec l’altérité ».
Le mensuel d’une quarantaine de pages propose diverses réflexions, en particulier sur la figure de la philosophe française Simone Weil (1909-1943) et sa vie de prière, sur le thème du chant comme prière, sur la bienheureuse dominicaine italienne du XIIIe siècle Diane d’Andalo. On y trouve aussi des pages œcuméniques, sur les prières protestantes.
Femmes en prière © L'Osservatore Romano
Mensuel de L’Osservatore Romano: les femmes et "la force de la prière"
La prière comme attention constante à la présence d’un Autre