Le pape François est attendu en Égypte avec beaucoup d’« enthousiasme » non seulement de la part des catholiques, mais de la part de « tous les Égyptiens », a affirmé Mgr Bruno Musarò, le nonce apostolique en Égypte. C’est la « personnalité même » du pape et ses « gestes » envers les gens dans le besoin qui ont « certainement » contribués à sa popularité en Égypte.
Dans une interview à Radio Vatican en italien du lundi 24 avril 2017, Mgr Bruno Musarò a parlé du climat d’attente du pape en Égypte, où le pape est attendu vendredi et samedi, les 28 et 29 avril. Le pape participera notamment à la conférence de paix organisée par l’Université musulmane sunnite Al-Azhar : ce rassemblement « est une espérance », a souligné le nonce.
« C’est vraiment un climat d’attente fervente de la visite du pape François ici, en Égypte, a dit Mgr Bruno Musarò. Une attente fervente non seulement de la part de la communauté catholique, mais aussi de la part de tous les Égyptiens, des orthodoxes, mais aussi des musulmans. C’est vraiment ce climat : c’est beau de voir cet enthousiasme. »
À cette popularité du pape ont contribué, selon le nonce, « la personnalité même du pape François, sa manière de se faire proche des gens, la façon dont il parle toujours aux gens dans le besoin, en particulier des gestes envers ceux qui sont considérés comme le rebut de la société, comme dit le Saint-Père ».
Mgr Musarò a cité comme « exemple », les « gestes du Vendredi Saint » : « chaque année, le lavement des pieds soit aux prisonniers soit aux personnes handicapées … ce sont des gestes qui vont vraiment au cœur des gens, quelle que soit leur religion », a-t-il dit.
Le nonce a souligné l’importance de la conférence de paix organisée par Al-Azhar en disant qu’il s’agit d’une « espérance » pour le pays : « Cette conférence de la paix … donne cette espérance: une espérance pour le meilleur! »
Mgr Musarò a souligné aussi que la confirmation de la visite du pape en Égypte après « ces horribles attaques » terroristes a été « accueillie » « avec gratitude » par le gouvernement égyptien.
L’Égypte souffre du terrorisme aussi du point de vue économique, a-t-il affirmé : cela « concerne particulièrement le tourisme » qui est « en baisse »: « Ces attaques ont frappé ce qu’a été l’entrée principale économico-financière de l’Égypte. »
