Organisateurs d'une exposition sur les jubilés au Sénat italien © L'Osservatore Romano

Organisateurs d'une exposition sur les jubilés au Sénat italien © L'Osservatore Romano

Le "cœur" de l’Année jubilaire est la rencontre avec "la bonté de Dieu"

Le pape remercie le Sénat italien pour son exposition sur l’histoire des jubilés

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Au centre de chaque Année jubilaire, il y a la rencontre avec « la bonté de Dieu », rappelle le pape François le 19 janvier 2017. « Dieu nous accueille, … il nous pardonne, nous prend dans ses bras, nous embrasse et nous dit cette belle parole : ‘mon fils, ma fille’ ».
Le pape a reçu au Vatican les organisateurs d’une exposition sur l’histoire des jubilés, intitulée « Antiquorum habet », qui a eu lieu au Sénat de la République italienne du 13 mars au 2 juillet 2016. Il a exprimé sa « vive reconnaissance pour l’exposition » et a souligné que « depuis 1300, tous les jubilés ont marqué l’histoire de Rome ».
« Il y a un élément essentiel, le cœur de toute Année sainte, qui ne doit jamais être perdu de vue, a souligné le pape : dans le jubilé, on rencontre la bonté de Dieu et la fragilité de l’homme qui a toujours besoin de l’amour et du pardon du Père ».
Au cours de cette audience, le président du Sénat Pietro Grasso a salué la collaboration de l’institution avec la Secrétairerie d’État, le Gouvernatorat et la Bibliothèque apostolique vaticane. Il avait aussi rappelé que, dans l’histoire, la première « première mission » des jubilés avait été l’accueil : « Pendant les jubilés, les forces de la solidarité se libéraient. La force du jubilé était justement celle-ci : une solidarité matérielle et une solidarité spirituelle ».
MD
Voici notre traduction de paroles du pape François :
Mesdames et Messieurs,
Merci d’être venus. Je vous salue cordialement, en commençant par Monsieur Pietro Grasso, Président du Sénat, que je remercie pour ses aimables paroles.
Cette rencontre me donne l’occasion de vous exprimer ma vive reconnaissance pour l’exposition sur l’histoire des jubilés, qui s’est tenue au Sénat de la République l’année dernière. Elle a montré de multiples aspects des Années saintes, à partir de la première, décidée par le pape Boniface VIII par la Bulle « Antiquorum habet ». Depuis 1300, tous les jubilés ont marqué l’histoire de Rome : de l’architecture à l’accueil des pèlerins, de l’art aux activités d’assistance et caritatives. Mais il y a un élément essentiel, le cœur de toute Année sainte, qui ne doit jamais être perdu de vue : dans le jubilé, on rencontre la bonté de Dieu et la fragilité de l’homme qui a toujours besoin de l’amour et du pardon du Père. En effet c’est le propre de Dieu d’user de miséricorde, et c’est spécialement en cela que se manifeste sa toute-puissance. Vous [s’adressant au Président Grasso] parliez de l’accueil comme du noyau de tout jubilé ; et ceci est le grand accueil : quand Dieu nous accueille, sans demander grand-chose, il nous pardonne, nous prend dans ses bras, nous embrasse et nous dit cette belle parole : « mon fils, ma fille ».
En remerciant les organisateurs et les bénévoles de l’exposition, ainsi que le Sénat qui l’a hébergée, pour l’œuvre de sensibilisation historique et culturelle offerte à l’intention des visiteurs, je souhaite à chacun de continuer de tirer de l’expérience jubilaire des fruits spirituels abondants et durables. Que les obtienne la Vierge Marie, Mère de la miséricorde.
Merci, Monsieur le Président, pour cette visite. Je prie pour votre haut service institutionnel et pour votre travail à tous. Je vous bénis ainsi que ceux qui vous sont chers. Et vous aussi, s’il vous plaît, priez pour moi. Merci beaucoup.
© Traduction de Zenit, Constance Roques

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Constance Roques

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