Frère Albert Chmielowski, Pologne © Wikimedia commons

Frère Albert Chmielowski, Pologne © Wikimedia commons

Pologne: portez l’amour "à tous ceux qui en ont besoin"

Le pape invite à suivre l’exemple du « saint de la miséricorde » Albert Chmielowski

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Le pape François appelle les Polonais à apporter « l’amour, la charité et l’espérance à tous ceux qui en ont besoin ». Il évoque la mémoire du frère Albert Chmielowski, « grand saint de la miséricorde, frère et soutien des sans-abri, des pauvres et des marginaux ».
En saluant «cordialement » les pèlerins polonais ce mercredi 11 janvier 2017 à l’audience générale dans la salle Paul VI, le pape a rappelé que « dans l’Église de Pologne, cette année est dédiée à frère Albert Chmielowski, pour le centenaire de sa mort ».
Frère Albert Chmielowski (au siècle Adam Hilaire Chmielowski) est né le 20 août 1845 à Igolomia, près de Cracovie, en Pologne. En participant à l’insurrection de 1863-1864 contre la russification du pays, il est blessé et perd sa jambe.
Afin d’échapper aux répressions, il quitte la Pologne pour la France ou il étudie la peinture et l’ingénierie. Il revient en Pologne grâce à l’amnistie en 1873. La misère qu’il voit dans son pays natal lui fait renoncer à sa carrière pour se consacrer aux pauvres et aux nécessiteux.
Il rejoint le tiers-ordre franciscain et fonde un premier hospice pour héberger les mendiants de Varsovie.
En 1887, il prend le nom du frère Albert et fonde la « Congrégation des Frères et Sœurs du Tiers-Ordre de Saint-François servants et servantes des pauvres » que l’on appelle aussi « Albertine ».
Aujourd’hui, il existe 69 fondations d’Albertins, 53 en Pologne et 16 dans le monde : en Angleterre, en Argentine, en Bolivie, aux États-Unis, en Italie, en Russie, en Slovaquie et en Ukraine.
Le frère Albert est mort dans un des hospices qu’il avait fondés le jour de Noel 1916.
Il a été canonisé le 12 novembre 1989 par le pape Jean-Paul II, qui, étudiant, avait écrit une pièce de théâtre sur le frère Albert intitulée « Frère de notre Dieu ».
Avec une traduction de Constance Roques

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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