La nouvelle version de l’édition hebdomadaire de L’Osservatore Romano – née en 1948 – a été présentée ce mardi 10 janvier 2017 dans la salle de presse du Vatican.
Mgr Angelo Becciu, substitut de la Secrétairerie d’État, a souligné que cette évolution s’insérait dans la réforme des médias du Vatican, dans une optique de relance. Étaient présents le préfet du Secrétariat pour la communication, Mgr Dario Viganò, et Giovanni Maria Vian, directeur de L’Osservatore Romano.
« C’est la nouveauté dans la continuité, qui est une constante de l’Église, a dit Mgr Becciu. Je dirais que c’est aussi un défi, parce qu’insister sur le papier, à notre époque, c’est un peu aller à contre-courant ».
Mgr Becciu a souligné la particularité de L’Osservatore Romano, soulignant que le journal « doit être le porte-parole du pape, de sa parole, de son activité », mais doit aussi « s’ouvrir au monde », « s’ouvrir aux non-croyants », « s’ouvrir à l’ère laïque : « Et là, il peut y avoir des points qui nous sont communs, a-t-il ajouté, comme la passion pour l’écologie, le fait de porter la paix ».
« L’Église est en première ligne pour créer des ponts et ramener la paix dans les zones en guerre », a-t-il précisé, en rappelant le travail actuel des évêques en République démocratique du Congo (RDC).
« Personnellement, je les félicite, a ajouté Mgr Becciu, parce que les évêques de la RDC ont réussi à éviter une crise dangereuse qui pouvait mener à une guerre civile. Ils ont été capables de créer un accord et d’aider le président (…) à prendre des résolutions sages ».
Le professeur Giovanni Maria Vian a quant à lui expliqué que cette édition hebdomadaire était particulière, « parce qu’elle permet aux prêtres d’avoir une synthèse rapide du journal et aussi des pistes d’homélie ».
Il a aussi rappelé que la publication hebdomadaire existait depuis 1948, mais qu’elle était complètement renouvelée : « Les trois sections, outre la section vaticane, sont caractérisées par des rubriques nouvelles en plus de la présence d’articles sélectionnés ».
De nombreux laïcs, dont des diplomates pour la vision internationale, participent au projet. Egalement le théologien protestant Marcelo Figueroa, directeur de la nouvelle édition argentine.
Avec une traduction de Constance Roques
