Le pape François recommande de « favoriser la confiance réciproque » et de « soutenir des chemins de dialogue », accompagnés de « gestes courageux » pour instaurer la paix notamment au Moyen Orient. Car « Tout le Moyen Orient a un besoin urgent de paix ! » déclare le pape François dans son discours annuel au Corps diplomatique prononcé, en italien, ce 9 janvier 2017 dans la salle Regia du Vatican, en présence de représentants de 182 Nations, de l’Union européenne et de l’Ordre de Malte.
Il s’agit, a souligné le pape « non seulement pour mettre fin au conflit syrien, « mais aussi de « favoriser une société pleinement réconciliée en Irak et au Yémen ».
Il a appelé au dialogue entre Israéliens et Palestiniens en vue de la solution de deux Etats de façon à assurer une « paix ferme et durable »: « De plus, le Saint-Siège renouvelle son appel pressant afin que reprenne le dialogue entre Israéliens et Palestiniens pour arriver à une solution stable et durable qui garantisse la coexistence pacifique de deux Etats à l’intérieur de frontières reconnues internationalement. »
Secouant la tentation du fatalisme, le pape a ajouté : « Aucun conflit ne peut devenir une habitude dont il semble presque qu’on ne puisse se défaire. »
« Israéliens et Palestiniens ont besoin de paix », a scandé le pape François, qui a donc choisi de mettre en avant le bien des peuples en employant les termes « Israéliens et Palestiniens ».
Moyen Orient toujours, le pape a salué l’accueil des réfugiés dans la région : « Il ne faut pas oublier non plus l’accueil offert par des pays (…) du Moyen Orient, comme le Liban, la Jordanie, la Turquie. »
