Le substitut de la secrétairerie d’Etat du Vatican Mgr Angelo Becciu, a reçu l’insigne de commandeur de la Légion d’honneur, le 1er décembre 2016, à l’ambassade de France près le Saint-Siège. L’Osservatore Romano a annoncé cet événement dans son édition du lendemain.
C’est l’ambassadeur français Philippe Zeller qui a présidé la cérémonie à la Villa Bonaparte, où Mgr Becciu a souligné ses liens avec l’Hexagone, ayant été conseiller de la nonciature à Paris : « J’ai appris à l’aimer dans ses hommes et dans ses femmes, dans ses talents et mêmes dans ses contradictions, mais surtout dans sa foi passée et présente ».
Le substitut pour les Affaires générales a assuré qu’il accueillait cette distinction comme « un engagement renouvelé à prier » pour la France. Evoquant notamment le Génie du christianisme de Chateaubriand, l’archevêque a encouragé la France à ne pas oublier son héritage. Et de citer Jacques Maritain dans Christianisme et démocratie : « Non seulement l’état d’esprit démocratique vient de l’inspiration évangélique, mais il ne peut subsister sans elle ».
La prestigieuse décoration française de la Légion d’honneur a plus de deux siècles d’existence (1802). Elle est remise à des personnalités qui œuvrent « au développement de la France, à son rayonnement, à sa défense », explique le site Internet officiel. La décoration représente une étoile à cinq rayons, surmontée d’une couronne de chêne et de laurier. Au revers, deux drapeaux tricolores avec en exergue la devise de l’ordre, « Honneur et Patrie ». Le grade de « commandeur » est le troisième sur trois (chevalier, officier, commandeur). Suivent ensuite deux « dignités » : grand officier et grand’croix.
