Bienheureux Charles de Foucauld, vatican.va 20051113

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Charles de Foucauld, un témoignage "qui a fait du bien à l'Église"

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Le pape évoque le centenaire de l’assassinat du bienheureux français

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Charles de Foucauld est « un homme qui a gagné tant de résistances et il a donné un témoignage qui a fait du bien à l’Église », affirme le pape François.
C’est ce qu’il a dit en concluant la messe à Sainte-Marthe, au Vatican, ce jeudi matin 1er décembre 2016, pour le centième anniversaire de l’assassinat du bienheureux français Charles de Foucauld, indique Radio Vatican.
Le pape a également invité, dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr, à se souvenir « du bienheureux Charles de Foucauld, qui disait : la foi c’est voir Jésus en chaque être humain ».
Charles de Foucauld a été béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI.
Né en France, à Strasbourg, le 15 septembre 1858, Charles reste orphelin à l’âge de 6 ans et est éduqué par son grand-père maternel, indique sa biographie sur le site de la famille spirituelle du bienheureux.
Il choisit une carrière militaire et, après deux ans d’études à l’École Militaire, devient officier dans l’armée. Quelques années plus tard, il démissionne et entreprend un voyage au Maroc, un pays interdit aux Européens à cette époque.
À son retour, Charles s’installe à Paris, près de sa famille. À l’âge de 28 ans,  il se sent appelé à tout laisser pour suivre le Christ et le 15 janvier 1890, il entre à la Trappe.
Sa quête d’un idéal encore plus radical de pauvreté et de pénitence le pousse à quitter le monastère 7 ans plus tard pour devenir ermite. Il part en Palestine, à Nazareth, où il écrit ses méditations et la Règle des Petits Frères.
Il retourne en France en août 1900 et est ordonné prêtre à Viviers en 1901.
Le 28 octobre 1901, le père Charles part à Béni Abbès, dans le Sahara algérien. Chaque jour, il passe des heures au pied du Tabernacle. « L’Eucharistie, c’est Jésus, c’est tout Jésus », écrit-il.
En juin 1903, l’évêque du Sahara passe quelques jours à Béni Abbès. Il parle à Charles des Touaregs qui vivent au cœur du désert. Charles se sent attiré par eux et le 13 janvier 1904, il part chez les Touaregs. Seul Européen, il s’installe à Tamanrasset.
« Il faudrait que le pays fût couvert de religieux, religieuses et de bons chrétiens restant dans le monde pour prendre contact avec tous ces pauvres musulmans et pour les instruire, » écrit-il.
Charles apprend la langue, se fait des amis et célèbre la messe dans l’ermitage de Tamanrasset. « Pas un seul converti ! s’exclame-t-il après 10 ans de vie dans le désert. Il faut prier, travailler et patienter. »
Le 1er décembre 1916, Charles est violemment assassiné dans son ermitage.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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