Lors de l’audience générale du 12 octobre 2016, le pape François a appelé à un cessez-le-feu immédiat en Syrie, afin de permettre l’évacuation des civils, assiégés notamment dans des quartiers de la ville d’Alep.
Au terme de la rencontre place Saint-Pierre, le pape a redit sa « proximité » à « toutes les victimes du conflit inhumain en Syrie ».
« C’est avec un sentiment d’urgence, a-t-il ajouté avec gravité, que je renouvelle mon appel, implorant, de toute ma force, les responsables, afin que l’on fasse le nécessaire pour un cessez-le-feu immédiat, qui soit imposé et respecté au moins le temps nécessaire pour permettre l’évacuation des civils ».
Le pape s’est inquiété « surtout des enfants, qui sont encore pris au piège sous les bombardements sanglants ». La veille, un bilan fait état de 25 civils tués sous les bombardements des deux côtés du front, à Alep.
Les affrontements entre les forces du régime, daesh et les rebelles se sont intensifiés dans la province d’Alep, mais aussi à Damas, à Lattaquié dans l’ouest du pays, à Hama et Idleb.
Deux semaines plus tôt, à l’occasion de l’audience générale du 28 septembre, le pape François avait déjà appelé à protéger les civils d’Alep où quelque 250 000 civils piégés entre deux feux dans les quartiers tenus par la rébellion. Leur protection, avait-il insisté, est « une obligation impérative et urgente ». Il s’était aussi adressé à « la conscience des responsables des bombardements qui devront en rendre compte devant Dieu ».
