Pour la seconde fois en moins d’un an, le directeur de la Sûreté générale (SG) du Liban, Abbas Ibrahim, devrait être reçu par le pape François au Vatican, le 18 septembre 2016. Le quotidien L’Orient-Le Jour a annoncé cette audience trois jours plus tôt.
Selon le média libanais francophone, cette audience aura lieu « à la demande du pape François ». Abbas Ibrahim devrait assister à la messe privée du pape dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Il sera ensuite reçu par lui.
Pour L’Orient-Le Jour, cet entretien revêt « une importance particulière » alors que « les Libanais ne parviennent pas à élire un président de la République qui est la seule fonction aussi haute occupée par un chrétien dans la région ». La présidence de la République est vacante depuis la fin du mandat de Michel Sleimane, en mai 2014.
Avant de prendre l’avion pour le Vatican, le général Ibrahim doit s’entretenir avec le patriarche maronite Béchara Raï.
Abbas Ibrahim avait déjà rencontré le pape François le 3 octobre 2015, à la tête d’une délégation d’officiers de la SG. Lors des entretiens, il avait été question notamment de la situation de la région, particulièrement celle de la communauté chrétienne.
Le 12 août dernier, le Secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États a reçu le président du Conseil central maronite, le Libanais Wadih el-Khazen. Encourageant le « modèle de coexistence » du Liban, Mgr Paul Richard Gallagher a assuré que le Liban « figure en permanence à l’ordre du jour des entretiens du pape avec des responsables internationaux ou régionaux ». Et d’ajouter que le pape François considère le pays du Cèdre comme « un modèle de coexistence qui peut être un rempart inébranlable face à l’extrémisme ».
