Le Vatican a dénoncé une « violence horrible » et un « meurtre barbare », advenu « dans une église, un lieu sacré », après la prise d’otage qui a eu lieu à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen en France, le 26 juillet 2016. Deux terroristes ont égorgé un prêtre et blessé trois personnes durant la célébration de la messe.
Dans une déclaration publiée en milieu de journée, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège déplore cette « nouvelle terrible, qui s’ajoute malheureusement à une série de violences qui nous ont déjà bouleversés ces derniers jours, créant immense douleur et préoccupation ». La tuerie de Seine-Maritime intervient moins de deux semaines après l’attentat perpétré à Nice.
« Le pape est informé, assure le père Federico Lombardi, et s’associe à la douleur et au sentiment d’horreur face à cette violence absurde, avec la condamnation la plus radicale de toute forme de haine et la prière pour les personnes touchées. »
« Nous sommes particulièrement touchés, ajoute le père Lombardi, parce que cette violence horrible est advenue dans une église, un lieu sacré où s’annonce l’amour de Dieu, avec le meurtre barbare d’un prêtre et des fidèles touchés ». Au cours de la prise d’otage, le père Jacques Hamel, 86 ans, prêtre auxiliaire de la paroisse, a été égorgé. Trois autres personnes ont été blessées, dont une grièvement, selon les derniers bilans.
« Nous sommes proches de l’Eglise en France, de l’archidiocèse de Rouen, de la communauté touchée, du peuple français », assure encore le père Lombardi qui ajoute : « Nous suivons la situation et nous attendons des informations ultérieures pour mieux comprendre ce qui est arrivé ». L’attaque, au cours de laquelle les deux preneurs d’otage ont été abattus par les forces de l’ordre, a été revendiquée par l’organisation Daech.
