P. Federico Lombardi © ZENIT - Photo by HSM

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Attentat de Nice: au Vatican, douleur, stupeur, consternation, sentiment d’absurdité

Le Saint-Siège multiplie les signes de solidarité

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Douleur, stupeur, consternation, sentiment d’absurdité devant la « haine homicide » qui a touché Nice, dans le sud-est de la France, au soir du 14 juillet 2016. Ce sont les sentiments du pape François et de ses collaborateurs, au lendemain de l’attentat qui a fait 84 morts et plus de 200 blessés.
Le Saint-Siège suit de près les événements français et multiplie les signes de solidarité. Après sa déclaration dans la nuit même du drame, et les divers messages du pape François par télégramme et sur twitter, le père Federico Lombardi a répondu à une interview téléphonique en direct pour la chaîne de télévision de la Conférence épiscopale italienne Tv2000.
« Le pape a suivi (…) avec beaucoup de consternation et beaucoup de douleur tout ce qui se passait, a confié le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Nous sommes restés tous bouleversés (…) car cette violence inouïe à l’occasion d’une fête [avec des] familles (…) est absolument horrible ». Et le « porte-parole du Vatican d’évoquer ces « familles, enfants (…) sauvagement tués ou blessés », une « immense douleur ».
Outre les larmes et prières du pape et sa « grande compassion » pour les victimes, le père Lombardi a exprimé une nouvelle fois la « condamnation la plus forte » pour « cette haine homicide, cette folie qui cherche la mort des créatures aimées par Dieu ». Pour le directeur du Bureau de presse, l’attentat perpétré par un Tunisien qui a foncé dans la foule au volant d’un camion, est une manifestation « de l’absurde », de « la négation de la vie sans aucun motif ou explication justifiable ».
Malgré la « grande stupeur » éprouvée face à cette « absurdité » qui est « le signe du mal le plus profond », il a souhaité que « l’on puisse continuer à croire dans la paix ». En ce sens, a estimé le père Lombardi, le pape François pourrait parler de cet attentat à l’angélus de dimanche prochain, 17 juillet, car il « désire nous accompagner, il sait que nous en avons besoin ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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