Le pape François a nommé Mgr Donald Joseph Bolen archevêque métropolite de Regina dans la province de la Saskatchewan (Canada), a annoncé le Saint-Siège le 11 juillet 2016. Il était jusqu’à présent évêque de Saskatoon. Il est reconnu pour son engagement œcuménique par la Communion anglicane.
Le siège de Regina était vacant depuis le décès de Mgr Daniel J. Bohan en janvier dernier.
Mgr Donald Joseph Bolen
est né en 1961 à Gravelbourg, dans l’archidiocèse de Regina. Entré au séminaire de Saint Paul d’Ottawa en 1986, il a ensuite perfectionné ses études théologiques à l’Université Saint Paul d’Ottawa, obtenant une licence en théologie.
Engagé pour l’unité des chrétiens, il a suivi des études en œcuménisme, à l’Université d’Oxford, en Angleterre, notamment sur les documents de la Commission internationale anglicane-catholique romaine (ARCIC), concluant ses études par un doctorat (2001).
Ordonné prêtre en 1991 pour l’archidiocèse de Regina, il a occupé diverses fonctions pastorales au niveau diocésain. Il a été notamment président de la Commission archidiocésaine pour l’œcuménisme et a été en service, de 2001 à 2008, au Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, œuvrant dans les relations avec la Communion anglicane et le Conseil méthodiste mondial.
En novembre 2008, la « Cross of St Augustine » lui a été décernée par l’archevêque de Canterbury pour sa contribution aux relations entre l’Église catholique et la Communion anglicane.
Nommé évêque de Saskatoon en 2009, il a reçu la consécration épiscopale en 2010. Aujourd’hui, Mgr Bolen est membre du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (depuis 2012), co-président de la Commission internationale anglicane-catholique romaine pour l’unité et la mission (depuis 2011) et co-président de la Commission internationale conjointe pour le dialogue entre le Conseil mondial méthodiste et l’Église catholique romaine (depuis 2013).
En juin dernier, Mgr Bolen a participé à une initiative en faveur des sans-abri, en vivant 36 heures comme l’un d’eux.
Avec une traduction de Constance Roques
