Le pape François encourage la « minute de silence pour la paix » organisée à l’occasion du deuxième anniversaire de la rencontre au Vatican des présidents israélien et palestinien, Simon Peres et Abou Mazen, avec le pape François, le 8 juin 2014 : il s’agit de s’arrêter pour prier une minute chacun selon sa tradition religieuse.
C’est la deuxième édition de cette initiative promue par le Forum International d’Action Catholique, l’Action catholique Italie, l’Action Catholique Argentine et la Commission nationale Justice et Paix de la Conférence épiscopale argentine, indique Radio Vatican.
Elle a été saluée par le pape François au terme de l’audience générale, en italien : « Je salue spécialement l’Action catholique italienne qui relance aujourd’hui l’expérience de prière “Une minute pour la paix” qui culminera par la célébration eucharistique dans la basilique Santo Spirito in Sassia. »
C’est la basilique romaine où est spécialement honorée l’icône de Jésus miséricordieux, à deux pas de la Place Saint-Pierre. La célébration sera présidée par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation, et également coordinateur du Jubilé de la Miséricorde.
« En cette année jubilaire particulièrement spéciale de la Miséricorde, nous avons choisi de vivre ce moment ensemble concrètement à Rome, dans une église, un lieu symbolique qui va sûrement se réunir dans un si grand nombre vient de réitérer notre engagement à la paix, un engagement qui action catholique et d’autres organisations de promotion essaient de vivre quotidienneté », a précisé Teresa Borrelli, responsable de l’Action catholique de l’enfance en Italie, c’est une façon de se rappeler que « chacun de nous peut être un instrument de paix ».
C’est d’abord une façon de « prier pour les victimes des conflits notamment « les réfugiés et les demandeurs d’asile, ceux qui viennent frapper à la porte de nos pays, mais aussi ceux qui meurent en traversant la mer ».
Elle affirme la force de la prière : « Nous pensons vraiment que la force de la prière ciblée de demander, d’invoquer le don de la paix – qui est un don de l’Esprit, un don à accueillir – peut être important. »
