« Je pense avec affection à ce cher frère qui, dans sa longue et féconde existence, a témoigné avec joie de l’Évangile et servi docilement l’Église », écrit le pape François à Mgr Beschi, évêque de Bergame, à l’occasion du décès du cardinal Loris Capovilla, ancien secrétaire de saint Jean XXIII.
Le pape rend hommage à son « affection pleine d’attention aux côtés du pape saint Jean XXIII, dont il fut le gardien zélé de la mémoire et le fidèle interprète » et à sa « solide fidélité à la boussole du Concile Vatican II ».
Voici notre traduction du télégramme du pape François.
A.B.
Télégramme du pape François
À Son Excellence Mgr Francesco Beschi, évêque de Bergame
Apprenant la nouvelle du décès du vénéré cardinal Loris Francesco Capovilla, je désire exprimer mes condoléances à vous-même, à toute la communauté diocésaine – dont il se sentait désormais membre à part entière – aux sœurs des « Poverelle di Ca’ Maitino » à Sotto il Monte, qui l’ont assisté avec amour, aux parents, aux amis et à ceux qui appréciaient le distingué cardinal.
Je pense avec affection à ce cher frère qui, dans sa longue et féconde existence, a témoigné avec joie de l’Évangile et servi docilement l’Église, d’abord dans le diocèse de Venise, puis avec une affection pleine d’attention aux côtés du pape saint Jean XXIII, dont il fut le gardien zélé de la mémoire et le fidèle interprète. Dans son ministère épiscopal, spécialement à Chieti-Vasto et à Lorette, il fut toujours un pasteur totalement dévoué au bien des prêtres et de tous les fidèles, en signe d’une solide fidélité à la boussole du Concile Vatican II.
J’élève ma prière au Seigneur afin que, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de saint Marc l’évangéliste, il accueille son fidèle serviteur dans la joie et dans la paix éternelle et j’accorde de tout cœur la bénédiction apostolique à ceux qui pleurent sa disparition.
© Traduction de Zenit, Constance Roques
Le cardinal Capovilla, wikimedia commons
Hommage du pape au card. Capovilla: "Je pense avec affection à ce cher frère…"
Une « solide fidélité à la boussole du Concile Vatican II »