Le pape François reçu par le roi Abdallah de Jordanie, à Amman, mai 2014, PCID

Le pape François reçu par le roi Abdallah de Jordanie, en présence du prince Ghazi, à Amman, mai 2014, PCID

Le dialogue interreligieux, pour "construire", alors que les guerres détruisent

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IVe rencontre avec l’Institut royal de dialogue de Jordanie (traduction complète)

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Le dialogue interreligieux est une oeuvre de construction dans un monde où l’on détruit, fait observer le pape François.
Le pape a en effet reçu en audience les participants de la quatrième rencontre entre le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et le Royal Institute for Interfaith Studies (l’Institut royal d’études interreligieuses) de Amman (Jordanie), ce mercredi 4 mai, avant l’audience générale.
Le pape a évoqué le « beau souvenir » de son voyage en Jordanie en mai 2014.
« Nous vivons un temps où nous nous sommes habitués à la destruction que provoquent les guerres. Et le travail du dialogue, du rapprochement nous aide toujours à construire », a fait remarquer le pape.
Il a insisté sur  l’importance de ce « dialogue d’amitié », le dialogue consistant à  « sortir de soi-même, par la parole, et à écouter la parole de l’autre »: « C’est la première étape d’un chemin. »
Voici notre traduction complète, de l’anglais, de l’allocution du pape François.
M.D.
Discours du pape François
C’est un plaisir pour moi de vous souhaiter la bienvenue. Et je vous remercie beaucoup d’être venus ici pour ces salutations.
J’ai été très, très content – et je l’évoque souvent – de ma visite en Jordanie. C’est un beau souvenir que je conserve en moi.
Le travail que vous faites est un travail de construction. Nous vivons un temps où nous nous sommes habitués à la destruction que provoquent les guerres. Et le travail du dialogue, du rapprochement nous aide toujours à construire.
Dans une réunion de ce type, le mot le plus important est ‘dialogue’. Et le dialogue consiste à sortir de soi-même, par la parole, et à écouter la parole de l’autre. Les deux paroles se rencontrent, les deux pensées se rencontrent. C’est la première étape d’un chemin.
Après cette rencontre de la parole, les cœurs se rencontrent et commence un dialogue d’amitié, qui finit par une poignée de main. Parole, cœur, main. C’est simple ! Un enfant sait faire cela… Pourquoi ne le ferions-nous pas ? Et ceci est – petit, petit, petit – le pas de la construction, de l’amitié, de la société. Nous avons tous un Père commun : nous sommes frères. Marchons sur cette route, c’est beau ! Je vous remercie parce que vous êtes convaincus qu’il est bon de marcher sur cette route.
Je vous remercie beaucoup de nouveau. Je vous demande humblement de prier pour moi et je vous promets de prier pour vous. Merci !
© Traduction de Zenit, Constance Roques

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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