Le pape François appelle les chrétiens à être « toujours ouverts aux autres, pour les autres », dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr, le jeudi 28 janvier.
« Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être fermés sur nous-mêmes, mais toujours ouverts aux autres, pour les autres », affirme-t-il.
C’est un thème surtout important en cette Année de la miséricorde. « Ouvrons nos yeux pour voir les misères du monde, les blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité, écrit le pape dans la Bulle d’indiction du Jubilé de la miséricorde, et sentons-nous appelés à entendre leur cri qui appelle à l’aide. »
Le pape explique que le chrétien sera jugé sur les paroles du Christ : « Aurons-nous donné à manger à qui a faim et à boire à qui a soif ? Aurons-nous accueilli l’étranger et vêtu celui qui était nu ? Aurons-nous pris le temps de demeurer auprès de celui qui est malade et prisonnier ? »
Le chrétien est aussi appelé à réfléchir sur les œuvres de miséricorde spirituelles. « Il nous sera demandé si nous avons aidé à sortir du doute qui engendre la peur, et bien souvent la solitude, affirme le pape; si nous avons été capables de vaincre l’ignorance dans laquelle vivent des millions de personnes (…) ; si nous nous sommes faits proches de celui qui est seul et affligé ; si nous avons pardonné à celui qui nous offense; si nous avons rejeté toute forme de rancœur et de haine qui porte à la violence. »
Le pape revient continuellement à cette nécessité d’être ouvert aux autres. Dans l’homélie de ce jeudi, il a dit que le cœur du chrétien devrait être « magnanime », « ouvert, toujours ». « Ce n’est pas un cœur qui se ferme dans son propre égoïsme », a noté le pape. Il n’est pas possible d’entrer « dans l’amitié de Jésus » et de rester égoïste.
Soyons ouverts aux autres, demande le pape. « Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu’ils sentent la chaleur de notre présence, de l’amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu’ensemble, nous puissions briser la barrière d’indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l’égoïsme » (Bulle d’indiction du Jubilé).
