Le pape François, au cours de son voyage en Afrique, est avant tout soucieux de la sécurité des foules, mais aussi du contingent de l’ONU, déclare Domenico Giani, commandant de la Gendarmerie vaticane, à la télévision catholique italienne Tv2000.
Il assure ne pas avoir connaissance de menaces à l’encontre du pape François ou du Vatican, ce qui ne veut pas dire qu’elles n’existent pas : « Exclure a priori la menace serait inconscient. »
Domenico Giani a également évoqué la sécurité du pape François lors de son voyage en Afrique (25-30 novembre), et tout particulièrement en République centrafricaine : « Le Souverain Pontife désire beaucoup maintenir cette étape. Mais s’il devait y avoir des risques pour la population civile et les militaires du contingent de l’ONU, le programme pourrait subir quelques petites modifications. »
« Nous ferons tout pour que le voyage puisse se faire, mais dans des conditions de sécurité », a-t-il ajouté.
Les mesures de sécurité sont renforcées au Vatican, notamment aux entrées. Et, comme il était prévu avant les attentats de Paris, les pèlerins devront s’inscrire pour franchir la Porte sainte.
