Les Gitans ont rendez-vous avec le pape François à l’occasion du 50e anniversaire de la visite de Paul VI à Pomezia.
Ils se rendront en pèlerinage à Rome et au Vatican du vendredi 23 octobre au mardi 27 octobre, annonce le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement (CPPMPD), organisateur du rassemblement.
Les Roms, les Sintis et d’autres groupes itinérants de Gitans participeront à la rencontre avec le pape François le lundi 26 octobre à 11h45 dans la salle Paul VI du Vatican.
La messe dominicale sera présidée par le cardinal Antonio Maria Veglio, président du dicastère romain, au sanctuaire marial du Divin Amour, à quelque 15 km au sud de Rome.
Le cardinal Agostino Vallini, vicaire de Rome, présidera le Chemin de croix au Colisée le samedi 24 octobre à 18h30.
Les participants au rassemblement se rendront en pèlerinage aux basiliques papales et sur les lieux historiques de la Ville éternelle.
Un concert de musique tsigane aura lieu dans la basilique de Santa Maria in Trastevere, le dimanche 25 octobre à 19h30.
C’est le 26 septembre 1965 que le pape Paul VI s’était rendu au campement des Gitans à Pomezia. Accompagné de quelques Pères conciliaires, il y avait célébré la messe et salué les peuples itinérants, disant notamment : « Ici vous êtes bien accueillis, ici, vous êtes attendus, salués, fêtés […]. Aujourd’hui, peut-être comme jamais auparavant, vous découvrez l’Église. Dans l’Église, vous n’êtes pas en marge, mais, sous certains aspects, vous êtes au centre, vous êtes dans le cœur. »
À la Rencontre mondiale des promoteurs épiscopaux et des directeurs nationaux de la pastorale des Gitans qui se tenait au Vatican, les 5 et 6 juin 2014, sur le thème : « L’Église et les Gitans : annoncer l’Évangile dans les périphéries », le père Gabriele F. Bentoglio, sous-secrétaire du dicastère romain, affirmait que l’Église était prête à « revivre le souvenir de la rencontre de Pomezia » et à garder « comme un trésor de l’histoire la sollicitude pastorale de l’Église pour les Gitans ».
« Nous désirons regarder l’avenir avec confiance, reprendre nos engagements pastoraux avec un nouvel élan missionnaire et, en particulier, projeter une nouvelle évangélisation, qui sache faire face aux nombreux défis et problèmes, en particulier au prosélytisme des sectes, aidant à former des communautés chrétiennes préparées et capables de rendre témoignage de leur foi », disait-il.