Le pape François a remercié les Américains et a souhaité « que l’amour du Christ conduise toujours le peuple américain ».
Il a publié un tweet sur son compte twitter Pontifex_fr après son voyage aux États-Unis (22-27 septembre), comme il l’avait fait au terme de son séjour à Cuba.
Le pape a remercié « de tout cœur » le peuple américain et a exprimé un espoir que « l’amour du Christ conduise toujours » cette nation. En s’adressant au Congrès des États-Unis le jeudi 24 septembre, le pape a dressé le portrait du peuple américain en s’appuyant sur quatre grandes figures de l’histoire du pays celles d’Abraham Lincoln, de Martin Luther King, de Dorothy Day et de Thomas Merton.
À travers les vies de ces personnages, le pape voulait « dialoguer avec les milliers d’hommes et de femmes » américains qui accomplissaient « un honnête travail » pour « bâtir une vie meilleure pour leurs familles ».
Le peuple américain est constitué de gens qui « individuellement, de façon discrète, soutiennent la vie de la société », qui « génèrent la solidarité par leurs actions » et « créent des organisations qui tendent une main secourable à ceux qui sont le plus dans le besoin », a-t-il souligné.
Dans son discours devant le Congrès, le pape a rappelé la Règle d’Or formulée par saint Matthieu : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour les autres aussi » et a invité les gens à traiter « les autres avec la même passion et compassion avec lesquelles nous voulons être traités ».
« Si nous voulons la sécurité, donnons la sécurité ; si nous voulons la vie, donnons la vie ; si nous voulons des opportunités, offrons des opportunités, a dit le pape au Congrès américain. La mesure que nous utilisons pour les autres sera la mesure que le temps utilisera pour nous. »
Le pape François a réaffirmé sa « conviction » de la nécessité de l’abolition mondiale de la peine de mort : « Je suis convaincu que ce chemin est le meilleur, puisque chaque vie est sacrée, chaque personne humaine est dotée d’une dignité inaliénable. » Il a non seulement soutenu l’appel des évêques américains pour l’abolition de la peine de mort, mais a apporté ses « encouragements à tous ceux qui sont convaincus qu’une juste et nécessaire punition ne doit jamais exclure la dimension de l’espérance et l’objectif de la réhabilitation ».