La Liberty Bell – « Cloche de la liberté » – est représentée sur le logo et sur le médaillon de bronze commémoratif de la VIIIe Rencontre mondiale des familles de Philadelphie 2015, avec la devise du rassemblement : « Notre mission, c’est l’amour » (« Love is our mission »). Elle semble rappeller ce que le pape a dit devant le Congrès américain et à l’ONU, sur la famille.
Mais la famille est blessée, à l’instar de cette cloche qui est fêlée, mais c’est pourtant la « Bonne Nouvelle de la famille » que le pape François a rappelée, à la Maison-Blanche, devant les évêques, devant le Congrès et à l’ONU, sans compter ses gestes pour les familles.
A son arrivée à la Maison-Blanche, il a indiqué : « Je me rendrai aussi à Philadelphie pour la VIIIe Rencontre mondiale des familles, afin de célébrer et de soutenir les institutions du mariage et de la famille en ce moment critique dans l’histoire de notre civilisation. »
Dans son discours au Congrès américain, il a affirmé : « Je terminerai ma visite dans votre pays à Philadelphie, où je prendrai part à la Rencontre mondiale des familles. Je souhaite qu’à travers ma visite la famille puisse être un thème récurrent. »
Le pape s’est exclamé : « Que la famille a été importante pour la construction de ce pays ! Et combien elle demeure digne de notre soutien et de notre encouragement ! Cependant, je ne peux cacher ma préoccupation pour la famille, qui est menacée, peut-être comme jamais auparavant, de l’intérieur comme de l’extérieur. »
Il a évoqué les blessures infligées à la famille : « Les relations fondamentales sont en train d’être remises en cause, comme l’est la base même du mariage et de la famille. Je peux seulement rappeler l’importance et, par-dessus tout, la richesse et la beauté de la vie familiale. En particulier, je voudrais attirer l’attention sur ces membres les plus vulnérables des familles : les jeunes. »
Le pape a fait observer les difficultés que rencontrent les jeunes pour fonder une famille : « Au risque de simplifier à l’extrême, nous pourrions dire que nous vivons dans une culture qui pousse les jeunes à ne pas fonder une famille, parce qu’il n’y a pas de perspectives d’avenir. Par ailleurs, la même culture offre à d’autres tant d’options qu’ils sont aussi dissuadés de créer une famille. »
Aux évêques il a déclaré : « L’annonce de l’Evangile de la famille que j’aurai, lors de l’imminente Journée mondiale des familles à Philadelphie, l’occasion de faire retentir avec vous et avec toute l’Église, n’est pas moins importante. »
Et devant l’ONU, il a dit notamment : « Les gouvernants doivent faire tout leur possible afin que tous puissent avoir les conditions matérielles et spirituelles minimum pour exercer leur dignité, comme pour fonder et entretenir une famille qui est la cellule de base de tout développement social. »
La cloche a aussi inspiré des produits dérivés proposés pour financer la rencontre.
C’est un symbole de l’indépendance américaine. Elle se trouve à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). Anciennement située dans le clocher de la Pennsylvania State House (devenue l’Independence Hall), la cloche fut commandée à la société londonienne Lester et Pack en 1752.
Elle tire son nom de l’inscription d’un verset du livre biblique du Lévitique : « Proclamez la liberté dans tout le pays pour tous ses habitants » («Proclaim LIBERTY throughout all the land unto all the inhabitants thereof », Lv 25,10 ).
La cloche fut fêlée peu après sa première utilisation à son arrivée à Philadelphie, et l’on tenta plusieurs fois en vain de la réparer.
La Liberty Bell servait initialement à marquer l’ouverture des sessions parlementaires et à annoncer des rassemblements publics et des proclamations.
Selon la légende (mais c’est historiquement impossible, la nouvelle n’a pas été annoncée immédiatement), la cloche aurait retenti juste après la signature de la Déclaration d’indépendance des États-Unis (4 juillet 1776).
En revanche, des cloches sonnèrent pour la lecture de la Déclaration le 8 juillet 1776 : aucun document contemporain n’atteste que la Liberty Bell ait été utilisée, mais il est vraisemblable qu’elle ait fait partie des cloches qui retentirent.
Dans les années 1830, cette cloche fut adoptée comme symbole par les sociétés en faveur de l’abolition de l’esclavage qui lui donnèrent son nom actuel.