Le pape François a un « rêve » pour l’Amérique : il l’a exprimé la fin de son discours à la Maison-Blanche au cours duquel il a cité le pasteur Martin Luther King et un passage de son fameux discours « I have a dream » prononcé le 28 août 1963 à Washington, au Lincoln Memorial.
Le pape a pris la parole ce mercredi matin, 23 septembre, lors de la cérémonie officielle d’accueil sur la South Lawn de la Maison-Blanche, à Washington, D.C., en présence de quelque 15 000 invités.
Voilà le « rêve » ou plus précisément le « vœu » du pape François : « Je voudrais que tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté de cette grande nation soutiennent les efforts de la communauté internationale pour protéger les personnes vulnérables dans notre monde et pour encourager les modèles de développement intégral et inclusif, en sorte que nos frères et sœurs partout puissent connaître les bénédictions de paix et de prospérité que Dieu veut pour tous ses enfants. »
Le pape François s’est en outre présenté d’emblée comme le « fils d’une famille d’immigrés », il a annoncé sa visite au Congrès – et évoqué la « fidélité » aux « principes fondateurs » de la nation –, sa participation à la Rencontre mondiale des familles – pour « célébrer et de soutenir » le mariage et la famille.
Il a affirmé le « droit à la liberté religieuse », et consacré ensuite la plus grande partie de son discours à la lutte pour la préservation de la création. Il a aussi souligné l’importance, pour la famille humaine, du « chemin de la réconciliation, de la justice et de la liberté ».
Le pape a cité le fameux discours du pasteur Martin Luther King « J’ai un rêve » à propos de la solidarité avec les jeunes générations et du climat.
« Dieu bénisse l’Amérique », a conclu le pape.
Le pape a offert au président Obama un médaillon de bonze commémorant la VIIIe Rencontre mondiale des familles de Philadelphie, occasion de son voyage apostolique aux États-Unis.
Le président Obama avait rendu visite au pape François au Vatican le 27 mars 2014. L’entretien en tête à tête avait duré presque cinquante minutes.
Le président Obama a souligné, dans l’après-midi, l’engagement des États-Unis pour « l’immigration », la lutte contre la « pauvreté extrême », et le sens de la « responsabilité morale ».