« Le chrétien grandit par les sacrements, il y trouve sa force spirituelle et missionnaire » : affirme le tweet posté sur le compte du pape François @Pontifex_fr jeudi 23 avril.
« Les sacrements expriment et réalisent une communion effective et profonde entre nous puisque, en eux, nous rencontrons le Christ Sauveur et, à travers lui, nos frères dans la foi. Les sacrements ne sont pas des apparences, ce ne sont pas des rites, mais c’est la force du Christ ; c’est Jésus-Christ, présent dans les sacrements », disait le pape le 6 novembre 2013 lors de l’audience générale place Saint-Pierre.
La force reçue dans les sacrements pousse les chrétiens à « annoncer l’Évangile de Jésus Christ à ceux qui sont encore éloignés de lui » : « Chaque rencontre avec le Christ qui nous donne le salut dans les sacrements, nous invite à « aller » communiquer aux autres un salut que nous avons pu voir, toucher, rencontrer, accueillir et qui est vraiment crédible parce qu’il est amour, expliquait le pape dans la catéchèse du 6 novembre 2013.
C’est comme cela que les sacrements « poussent à être missionnaires » et à « l’engagement apostolique à apporter l’Évangile dans tous les milieux, même les plus hostiles, constitue le fruit le plus authentique d’une vie sacramentelle assidue, qui est participation à l’initiative salvifique de Dieu qui veut donner le salut à tous ».
« La grâce des sacrements nourrit en nous une foi forte et joyeuse, une foi qui sait s’étonner des « merveilles » de Dieu et résister aux idoles du monde. C’est pour cela qu’il est important de recevoir la Communion, il est important que les enfants soient baptisés tôt, qu’ils soient confirmés, parce que les sacrements sont la présence de Jésus-Christ en nous, une présence qui nous aide », concluait le pape le 6 novembre 2013.
Ses réflexions sur les sacrements ont trouvé son aboutissement dans une lettre apostolique Evangelii Gaudium parue le 24 novembre de la même année dans laquelle le pape invite « à renouveler sa rencontre personnelle avec Jésus Christ », à le « chercher chaque jour sans cesse » parce qu’il « ne se fatigue jamais de pardonner», il « nous permet de relever la tête et de recommencer ».