Le président du Sénat italien, Pietro Grasso, déclare au micro de Radio Vatican que c’est « un devoir impératif de parler et d’agir en faveur de ceux qui sont persécutés pour leur foi ».
Le président du Sénat partage les préoccupations du pape François par rapport aux persécutions des chrétiens. Il estime que « sur le plan international », l’Italie devra « promouvoir… la protection et la promotion de la liberté de religion » qui fait partie « des droits fondamentaux des personnes ».
En s’attardant sur les actions concrètes des institutions politiques dans ce domaine, le président a nommé la création des hôpitaux et « des lieux de rencontre » et « de connaissance » qui pourront « soutenir la communauté chrétienne partout où elle est dans le monde ».
M. Pietro Grasso pense que le problème de persécution des chrétiens n’est pas seulement celui de la liberté religieuse : « En réalité, derrière, il y a des intérêts économiques et militaires, de conquête de territoire », souligne-t-il. Pour lui, la communauté internationale est appelée à « agir militairement pour arrêter (…) toute forme de terrorisme, mais surtout (…) politiquement »
« Nous devons demander – par exemple, au Pakistan, à l’Égypte, à tous les pays du monde où les chrétiens (…) souffrent et risquent leur vie pour leur foi (…) de tout mettre en œuvre pour respecter et garantir le droit de professer sa foi et de vivre en paix », a déclaré le président du Sénat italien.
M. Grasso a rappelé les paroles du pape François au cours de son voyage à Jérusalem, « quand il a lancé un appel à nous respecter et à nous aimer les uns les autres comme des frères et sœurs, rejetant sans appel la violence instrumentalisée au nom de Dieu ». C’est un « engagement » que doit prendre chaque gouvernement pour construire « une société globale où chacun – chaque pays, mais aussi chaque citoyen – est respecté dans sa manière d’être, dans son identité religieuse », a conclu le président du Sénat.
Avec une traduction de Constance Roques
