"Il priait tout le temps" ou l'histoire d'un naufrage qui finit bien

Un marin américain survit à 66 jours à la dérive sur l’Atlantique

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« Il priait tout le temps, je crois que cela l’a beaucoup soutenu», a confié à la chaîne américaine CNN le père de Louis Jordan, marin « miraculé » qui a passé 66 jours sur la coque renversée de son voilier à 320 kilomètres des côtes de la Caroline du Nord (Etats-Unis). Le rescapé prépare un livre sur son aventure.

Cet Américain de 37 ans, porté disparu dans l’océan Atlantique depuis le 23 janvier, a été retrouvé, affaibli, mais vivant, jeudi 2 avril par l’équipage d’un porte-conteneurs allemand, le Houston Express.

Pris dans une tempête, le bateau avait perdu son mât et tous les appareils électroniques avaient cessé de fonctionner.

Louis Jordan dit avoir survécu en rationnant son eau et sa nourriture, en mangeant du poisson qu’il parvenait à capturer et en priant  Dieu. Il a également confié à la station de télévision WAVY-TV avoir demandé tous les jours à Dieu de lui envoyer de la pluie pour collecter de l’eau douce. «Je me servais de la pluie pour remplir mon réservoir», a-t-il dit à CNN.

Pour lutter contre la solitude et la peur, Louis Jordan pensait chaque jour à ses parents. «Je ne cessais pas de prier pour vous, parce que j’avais peur que vous… pleuriez et vous soyez tristes pensant que j’étais mort »,  a-t-il dit à son père Franck Jordan.

« Pour nous, c’est juste un miracle », a déclaré Norma Davis, la mère de Louis Jordan : « C’était très difficile de ne pas savoir quoi que ce soit. J’ai eu une seule envie que nos prières se réalisent. Elles ont été exaucées. »

Franck Jordan a estimé que son fils était resté vivant grâce à sa «constitution robuste» et à sa foi.

Le rescapé a avoué au show américain Today qu’il avait lu à plusieurs reprises sa Bible d’un bout à l’autre: « J’écris un livre là-dessus maintenant. Toute ma gloire va à Dieu. Dieu est vraiment grand! »

Le jour de sauvetage Louis Jordan a été transporté dans un hôpital de Norfolk, en Virginie. Il ne souffrait que d’une blessure à une épaule et de déshydratation.

« Je suis reconnaissant de pouvoir vivre, de pouvoir faire ce que je veux, et de faire quelque chose d’utile, quelque chose qui a de la valeur, quelque chose qui contribue à construire un monde meilleur, car il n’y a que cela qui compte », a-t-il confié.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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