« Appartenir à l’Église est vraiment un don merveilleux » car l’Église a pour destination le Ciel, « où les attentes les plus profondes seront accomplies en surabondance », déclare le pape François lors de la catéchèse de ce mercredi matin, 26 novembre 2014.
« L’Église n’est pas une réalité statique, immobile, mais en chemin dans l’histoire, vers sa fin ultime, qui est le Royaume des cieux, dont elle est sur terre le germe et le commencement », a rappelé le pape.
Citant le document conciliaire Gaudium et spes, il a expliqué : « Nous ignorons le temps de l’achèvement de la terre et de l’humanité, nous ne connaissons pas le mode de transformation du cosmos… mais, nous l’avons appris, Dieu nous prépare une nouvelle terre où régnera la justice et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme. » (n. 39).
« Plus que d’un lieu, a précisé le pape, il s’agit d’un « état » de l’âme où les attentes les plus profondes seront accomplies en surabondance » et où l’être de l’homme, « comme créature et comme enfant de Dieu, atteindra la pleine maturité ».
Les hommes « seront revêtus de la joie, de la paix et de l’amour de Dieu de façon complète, sans plus aucune limite, et face à face avec Lui » : « Il est beau de penser au Ciel… Cela donne de la force à l’âme… appartenir à l’Église est vraiment un don merveilleux, qui porte une très haute vocation ! », a souligné le pape.
En outre, l’accomplissement de ce dessein « concerne toute la création : tout l’univers sera renouvelé et libéré une fois pour toutes de toute trace du mal et de la mort ».
Cette transformation, qui est « déjà en acte depuis la mort et la résurrection du Christ », n’est pas « un anéantissement du cosmos, mais la plénitude de l’être, de la vérité, de la beauté, de toute chose », a poursuivi le pape.
Il existe aussi « une continuité et une communion de fond entre l’Église qui est au Ciel et celle qui est encore en chemin sur la terre », a-t-il ajouté : « ceux qui vivent déjà en présence de Dieu peuvent en effet soutenir et intercéder » pour ceux qui sont sur terre.
Et ceux d’ici-bas « sont invités à offrir de bonnes œuvres, des prières et particulièrement l’Eucharistie pour alléger la tribulation des âmes qui sont encore en attente de la béatitude sans fin ».