Deux discours en italien devant deux assemblées des institutions européennes pour un total de 3h50 de séjour : c’est le programme du voyage du pape François à Strasbourg présenté par le P. Lombardi ce 17 novembre 2014.
Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a présenté ce lundi matin les 5e et 6e voyages internationaux du pape François : Parlement européen et Conseil de l’Europe (25 novembre) ; Turquie (28-30 novembre).
Rappelant que le voyage à Strasbourg avait pour objectif de « participer à une assemblée du Parlement européen », le P. Lombardi a noté que ce serait « le plus bref de tous les voyages des papes », sur une durée de 3h50.
Ce qui n’empêche pas cet événement d’avoir « une portée significative » : si le pape « n’est pas un chef d’État politique avec un pouvoir militaire », sa présence dans l’organisation internationale est « celle d’une grande autorité reconnue ». Ainsi, il entrera en « dialogue » avec les institutions européennes, et ce « pour le bien des peuples ».
Il n’y aura « aucun geste religieux, aucune célébration liturgique », car le bref séjour sera concentré sur les deux institutions européennes : « le pape vient pour l’Europe et non pour la France », a précisé le P. Lombardi.
Le pape sera donc accueilli non par le président français mais par le Secrétaire d’État aux Affaires européennes auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, M. Harlem Désir. Il se déplacera dans une voiture fermée, aucune rencontre avec la population n’étant prévue. En revanche, le pape est attendu sur le sol français en 2015.
A son arrivée à 10h15, le pape et sa délégation seront accueillis au Parlement. Le pape rencontrera le président du Parlement européen, Martin Schulz, en privé, durant une quinzaine de minutes, avant de rejoindre la session plénière en cours (24-27 novembre) vers 10h35. Il prononcera un discours devant les 751 députés.
Puis le pape rencontrera brièvement l’actuel président du Conseil européen Herman van Rompuy et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker ainsi que des hauts responsables des différentes institutions.
l se transférera en automobile jusqu’au Conseil de l’Europe, où il sera accueilli par la présidente de l’assemblée parlementaire, Anne Brasseur et par diverses autorités du Conseil. La session est prévue aux alentours de 12h05 avec le deuxième discours du pape devant les représentants de 47 pays européens membres, ayant tous signé la Convention européenne des droits de l’homme.
Au terme de cette rencontre, le pape rejoindra l’aéroport vers 13h50 pour rentrer à Rome vers 15h50. Parmi les membres de sa délégation : Mgr Alain Paul Lebeaupin, nonce apostolique auprès de l’Union Européenne, à Bruxelles, Mgr Paolo Rudelli, Observateur permanent du Saint-Siège au Conseil de l’Europe, à Strasbourg, le cardinal Hongrois Peter Erdő, président du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) et le président de la Commission des épiscopats de la communauté européenne (COMECE), le cardinal Reinhard Marx.