Le pape appelle la communauté internationale à poursuivre son aide pour endiguer l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.
Au terme de l’audience générale place Saint-Pierre ce 24 septembre 2014, le pape a exprimé la solidarité de l’Église aux « pays d’Afrique qui souffrent à cause de l’épidémie d’Ebola ».
Il a appelé la communauté internationale à poursuivre « son aide nécessaire pour soulager les souffrances de ces frères et soeurs ».
Le pape a exprimé sa proximité aux nombreuses personnes touchées par cette « redoutable maladie », invitant à prier « pour eux et pour ceux qui ont perdu tragiquement la vie », avant de réciter avec la foule un « Je vous salue Marie ».
Hier déjà, il avait évoqué l’épidémie, devant les évêques de la Conférence épiscopale du Ghana. Rendant hommage aux missionnaires et aux soignants au service des malades, le pape avait souhaité « la fin de cette tragédie ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme le 22 septembre : si les mesures de lutte ne sont pas rapidement renforcées, le nombre de cas continuera à augmenter de façon exponentielle et plus de 20 000 personnes auront été infectées d’ici début novembre.
Mais l’OMS a salué aussi l’aide des États-Unis et de la Chine, outre les services de Médecins sans frontières (MSF). L’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu, qui avait dû fermer des hôpitaux au Liberia et en Sierra Leone pour désinfection, suite au décès de missionnaires, a appelé plusieurs fois à l’aide pour poursuivre son service des malades.
Le pape avait invité à prier « pour les victimes du virus Ebola et pour tous ceux qui luttent pour le stopper », lors de l’angélus du 10 août 2014, place Saint-Pierre.
Il avait déjà appelé à la solidarité pour endiguer ce virus lors de l’angélus, du 6 avril dernier. Dans son message de Pâques, il formulait la prière suivante : « Fais que nous puissions soigner les frères touchés par l’épidémie d’Ebola en Guinée Conakry, en Sierra Léone et au Liberia, et ceux affectés par tant d’autres maladies, qui se diffusent aussi à cause de l’incurie et de la pauvreté extrême ».
