Le card. Braz de Aviz chez les missionnaires scalabriniennes

L’attention de l’Eglise pour le monde des migrations

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Le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a rendu visite à la Congrégation générale des sœurs scalabriniennes, à Rome, annonce un communiqué des religieuses en date du 9 septembre 2014.

Sœur Neusa de Fatima Mariano, supérieure générale des scalabriniennes, remercie le cardinal pour « son profond intérêt et celui de l’Église pour le monde des migrations », assurant que la communauté « continue, avec toujours plus de force, sa mission dans les différents continents du monde, consciente que [son] charisme grandit de jour en jour ».

Les Sœurs missionnaires de saint Charles Borromée, connues sous le nom de « Scalabriniennes », ont en effet été fondées par le bienheureux Jean-Baptiste Scalabrini (1839-1905), évêque, patron des migrants, pour annoncer l’Évangile parmi les émigrés italiens.

La supérieure souligne le « moment particulier » que vit la communauté, à la veille de l’Année de la vie consacrée (30 novembre 2014 – 2 février 2016) et sur le chemin de la béatification de Mère Assunta Marchetti, co-fondatrice (1871-1948).

La congrégation connaît également « une phase de grande expansion, avec une croissance des vocations, surtout sur le continent asiatique, aux Philippines, en Indonésie et en Inde, mais aussi en Afrique », ajoute-t-elle.

Le pape François avait salué l’oeuvre des scalabriens lors de la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le 19 janvier 2014 : « Je voudrais remercier ceux qui travaillent auprès des migrants pour les accueillir et les accompagner dans les moments difficiles, pour les défendre de ceux que le bienheureux [Jean-Baptiste] Scalabrini nommait « les marchands de chair humaine »… De façon particulière, j’entends remercier la Congrégation des Missionnaires de Saint-Charles, les pères et les soeurs Scalabriniens qui font tant de bien à l’Église et se font migrants avec les migrants », avait-il déclaré au cours de l’angélus dominical place Saint-Pierre.

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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