Pour résister à l'esprit du monde, le pape François recommande aux chrétiens de « lire et méditer l’Évangile chaque jour, de façon à ce que la parole de Jésus soit toujours présente dans [leur] vie ».
Introduisant l'angélus de ce dimanche 31 août 2014, place Saint-Pierre, le pape a médité sur "le contraste entre la façon de penser de Jésus et celle des disciples" dans l'Evangile du jour : le contraste entre les pensées de Dieu et celles "de satan, le tentateur" (Mt 16,21-27).
S'ils est « juste » que les chrétiens vivent « dans le monde, pleinement intégrés dans la réalité sociale et culturelle », le pape a cependant souligné le « risque » corrélé : le risque de « devenir "mondains", que "le sel perde sa saveur", c'est-à-dire que le chrétien se "dilue" » parce qu'il s'est « livré à l’esprit du monde ».
Pour le pape, « il est triste de trouver des chrétiens "dilués", tel du vin coupé avec de l'eau, dont on ne sait pas s'ils sont chrétiens ou mondains », des chrétiens dont le sel, qui a « perdu sa saveur », ne « sert plus à rien ».
Pour contrer ce risque, le pape a recommandé « de se renouveler continuellement en puisant la sève de l’Évangile », notamment en « lisant et en méditant l’Évangile chaque jour », en portant en permanence « un Évangile dans sa poche, dans son sac, pour en lire un passage durant la journée ».
A la lecture de l'Évangile, le pape a ajouté « l'Eucharistie » et la « prière », encourageant à vivre des « journées de retraite spirituelle » : grâce à ces « dons du Seigneur », le chrétien peut « se conformer non pas au monde, mais au Christ », en suivant le chemin où l'on « perd sa vie » pour la retrouver « purifiée, libérée de l’égoïsme, pleine d’éternité ».
« Lorsque la force de l’Évangile demeure dans les chrétiens, elle peut transformer les critères de jugement, les valeurs déterminantes, les points d’intérêt, les lignes de pensée, les sources inspiratrices et les modèles de vie de l’humanité », a-t-il affirmé.