Le pape invite à prier « pour les victimes du virus Ebola et pour tous ceux qui luttent pour le stopper », lors de l’angélus du 10 août 2014, place Saint-Pierre.
La flambée actuelle d’Ebola a démarré en Guinée en décembre 2013. Elle s’étend désormais à la Guinée, au Liberia, au Nigeria et à la Sierra Leone.
Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « la flambée de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest constitue une urgence de santé publique de portée internationale ». C’est actuellement la plus importante jamais enregistrée : à la date du 4 août dernier, 1711 cas (1070 confirmés, 436 probables, 205 suspects) et 932 décès étaient déclarés.
L’OMS craint « un risque pour la santé publique dans d’autres États » compte tenu « de la virulence de ce virus » et « de l’intensité de sa transmission ». Elle appelle à « une action internationale coordonnée » pour « renverser la tendance et mettre un terme à la propagation internationale du virus Ebola ».
Le pape avait déjà appelé à la solidarité pour endiguer le virus lors de l’angélus, du 6 avril dernier. Dans son dernier message de Pâques, il formulait la prière suivante : « Fais que nous puissions soigner les frères touchés par l’épidémie d’Ebola en Guinée Conakry, en Sierra Léone et au Liberia, et ceux affectés par tant d’autres maladies, qui se diffusent aussi à cause de l’incurie et de la pauvreté extrême » (cf. Zenit du 20 avril 2014).