« Chaque jour, chacun est appelé à être un consolateur, à être un instrument humble mais généreux de la providence de Dieu et de sa bonté miséricordieuse, de son amour qui comprend et compatit, de sa consolation qui soulage et donne du courage. Chaque jour, nous sommes tous appelés à devenir la ‘caresse de Dieu’ », déclare le pape François.
Le pape a reçu en audience quelque 200 associés du Cercle Saint-Pierre venus lui remettre le Denier de Saint-Pierre, soit les offrandes récoltées dans les paroisses et dans les instituts du diocèse de Rome, et destinées aux activités de bienfaisance du pape, ce matin, à 12h, dans la salle Clémentine du Vatican.
Cette rencontre, qui a lieu chaque année au Vatican, représente un moment particulièrement significatif de solidarité entre le Saint-Siège et cette association, née à Rome le 28 avril 1869, à l’initiative du père Domenico Jacobini et du journaliste Paolo Mencacci.
Allocution du pape François
Chers associés du Cercle Saint-Pierre, bonjour !
Je tiens à vous exprimer ma reconnaissance pour votre œuvre et pour le soutien que vous apportez aux activités caritatives de l’Église au profit des personnes les plus démunies. Je vous salue tous avec affection et je remercie votre président général, le duc Leopoldo Torlonia, pour les aimables paroles qu’il m’a adressées.
L’Année de la foi va se terminer, ce temps de grâce au cours duquel l’Église a renouvelé sa foi en Jésus-Christ et a ravivé sa joie de cheminer dans ses voies. Une foi vécue sérieusement suscite des comportements de charité authentique. Nous avons de nombreux témoignages simples de personnes qui sont devenues des apôtres de la charité en famille, à l’école, dans leur paroisse, sur leur lieu de travail ou dans leurs relations sociales, dans la rue, partout… Elles ont pris l’Évangile au sérieux ! Le véritable disciple du Seigneur s’engage personnellement dans un ministère de charité aux dimensions des multiples et inépuisables formes de pauvreté de l’homme.
Vous aussi, chers amis, vous vous sentez envoyés vers vos frères et sœurs les plus pauvres, fragiles, marginalisés. Vous le faites au nom de votre baptême, considérant que c’est votre devoir de fidèles laïcs, et non pas un ministère exceptionnel ou occasionnel, mais un ministère fondamental, dans lequel l’Église s’identifie et qu’elle exerce quotidiennement. Chaque jour, nous sommes interpellés par de nouvelles situations. Chaque jour, chacun de nous est appelé à être un consolateur, à être un instrument humble mais généreux de la providence de Dieu et de sa bonté miséricordieuse, de son amour qui comprend et compatit, de sa consolation qui soulage et donne du courage. Chaque jour, nous sommes tous appelés à devenir la « caresse de Dieu ». Vous êtes ici, pour le Saint-Siège et pour Rome, la caresse de Dieu ! Merci, merci beaucoup !
Chers frères et sœurs, continuez d’être un signe visible de la charité du Christ à l’égard de ceux qui se trouvent dans le besoin, que ce soit au sens matériel ou au sens spirituel, et à l’égard des pèlerins qui arrivent à Rome de tous les coins du monde.
Je vous remercie tout particulièrement, aujourd’hui, pour le Denier de Saint-Pierre que vous avez recueillie dans les églises de Rome. C’est votre participation spécifique à ma sollicitude pour les personnes les plus démunies de cette ville. Je vous encourage à poursuivre votre action en puisant à l’école de la charité divine l’amour à donner à vos frères, à travers la prière et l’écoute de la Parole de Dieu.
Je vous confie, ainsi que vos proches et vos activités, à la protection de la Sainte Vierge, Salus Populi Romani, Salut du peuple romain, pour qu’elle vous guide et vous soutienne, et à l’intercession des saints Pierre et Paul. Merci d’être la « caresse de Dieu » !
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat