Le style de Jésus c'est la communion, la fraternité

Paroles du pape avant l’angélus

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Le style de Jésus c’est la communion, la fraternité, fait observer le pape François qui appelle à la mission, tous, spécialement les jeunes. 

Paroles du pape François avant l’angélus

Chers frères et soeurs, bonjour!

Avant tout, je désire partager avec vous la joie d’avoir rencontré, hier et aujourd’hui, un pèlerinage spécial de l’Année de la foi: celui des séminaristes et des novices. Je vous demande de prier pour eux, afin que l’amour du Christ mûrisse toujours plus dans leur vie et qu’ils deviennent de vrais missionnaires du Royaume de Dieu.

L’Evangile de ce dimanche (Lc 10, 1-12.17-20) nous parle justement de cela: du fait que Jésus n’est pas un missionnaire isolé, ne veut pas accomplir sa mission tout seul, mais il implique ses disciples. Et aujourd’hui, nous voyons qu’en plus des douze apôtres, il en appelle soixante-douze autres et il les envoie dans les villages, deux par deux, à annoncer que le Royaume de Dieu est proche. C’est très beau. Jésus ne veut pas agir tout seul, il est venu pour apporter au monde l’amour de Dieu et il veut le répandre avec le style de la communion, avec le style de la fraternité. C’est pour cela qu’il forme immédiatement une communauté de disciples, qui est une communauté missionnaire. Il les entraîne tout de suite à la mission, à partir!

Mais attention! L’objectif n’est pas de socialiser, de passer du temps ensemble, non, l’objectif est d’annoncer le Royaume de Dieu, et c’est urgent! Et aujourd’hui aussi, c’est urgent! On n’a pas de temps à perdre en bavardages, il ne faut pas attendre le consentement de tous, il faut partir annoncer. On apporte à tous la paix du Christ et s’ils ne l’accueillent pas, on va plus loin, c’est égal. Aux malades, on apporte la guérison, parce que Dieu veut guérir l’homme de tout mal. Combien de missionnaires font cela! Ils sèment la vie, la santé, le réconfort aux périphéries du monde.

Comme c’est beau cela! Ne pas vivre pour soi-même, mais vivre pour aller faire le bien. Il y a tant de jeunes aujourd’hui sur cette place! Pensez à cela. Demandez-vous : « Jésus m’appelle à partir? A sortir de moi, et faire le bien? » A vous les jeunes, à vous jeunes gens et jeunes filles, je demande: êtes vous courageux pour cela? Vous avez le courage d’entendre la voix de Jésus? C’est beau d’être missionnaires! (Applaudissements) Ah! Vous êtes bien! Cela me plaît! (Les applaudissements redoublent)

Ces soixante-douze disciples que Jésus envoie devant lui, qui sont-ils? Qui représentent-ils? Si les Douze sont les apôtres, et représentent donc les évêques, leurs successeurs, ces soixante-douze peuvent représenter les autres ministres ordonnés, les prêtres et les diacres; mais dans un sens plus large, nous pouvons penser aux autres ministres dans l’Eglise, aux catéchistes, aux fidèles laïcs qui s’engagent dans les missions paroissiales, qui travaillent avec les malades, avec les différentes formes de difficulté sociale et de marginalisation, mais toujours en tant que missionnaires de l’Evangile, avec l’urgence du Royaume qui est proche. Tous doivent être missionnaires! Tous peuvent entendre cet appel de Jésus et aller annoncer le Royaume.

L’Evangile dit que ces soixante-douze revinrent de leur mission remplis de joie, parce qu’ils avaient fait l’expérience de la puissance du Nom du Christ contre le mal. Jésus le leur confirme: il donne à ces disciples la force de vaincre le malin. Mais il ajoute: « Ne vous réjouissez pas du fait que les démons vous sont soumis, mais réjouissez-vous plutôt que vos noms soient inscrits dans les cieux »(Lc 10, 20). Nous ne devons pas nous vanter comme si nous étions nous les protagonistes: il n’y a qu’un seul protagoniste, c’est le Seigneur, et une protagoniste, la grâce du Seigneur. Lui, il est le seul protagoniste! Et notre joie c’est seulement d’être ses disciples, d’être ses amis. Que la Madone nous aide à être de bons ouvriers de l’Evangile.

Chers amis, la joie, n’ayez pas peur d’être joyeux. N’ayez pas peur de la joie. N’ayez pas peur de la joie! De cette joie que le Seigneur nous donne lorsque nous le laissons entrer dans notre vie. Laissons-le entrer dans notre vie et nous inviter à aller au-dehors, aux périphéries de la vie, à annoncer l’Evangile. N’ayez pas peur de la joie. Joie et courage. 

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Francis NULL

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