le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire des saintes martyres de Chine, Thérèse Chen Jin-jie et Rose Chen Anjie, vierges (†1900).
Thérèse Chen Jin-jie était âgée de vingt-cinq ans, lorsqu’avec son amie âgée de vingt-deux ans, Rose Chen Anjie, elles furent tuées pour leur amour du Christ, ou, selon la formule technique « en haine de la foi ». C’était le 5 juillet 1900, sur la route de Hoang-eul-ying, dans le Hunan méridional, au temps de la guerre des Boxers, une société secrète hostile aux Européens.
Elles font partie des 52 laïcs chinois associés aux quatre martyrs français de la Compagnie de Jésus, les PP. Léon Mangin, Paul Denn, Rémi Isorés et Modeste Andlauer, qui ont été canonisés par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.
La canonisation ensemble des missionnaires et des laïcs du pays soulignait le lien étroit qui unissait les porteurs de l’Evangile et la fervente communauté chinoise du vicariat apostolique de Sien-Hsien.
On estime que dans le Tcheli oriental et méridional, confié à l’apostolat des Jésuites, quelque 5.000 chrétiens furent assassinés. On n’a pu identifier que de 3.069 d’entre eux, et pour 56 d’entre eux seulement, le procès de canonisation a pu aboutir. Le plus âgé avait 79 ans et le plus jeune 9 ans.