Le pape François cite la réflexion des évêques de France sur l’engagement chrétien en politique.
Le pape a en effet reçu en audience au Vatican le maire sortant de Rome, M. Gianni Alemanno, ce jeudi matin 4 juillet: en quelque sorte une visite de « congé ». Son successeur, Ignazio Marino, a été élu le 12 juin dernier et s’est aussi rendu au Vatican ce jeudi matin.
M. Alemanno confie sur sa page Facebook: « Avec mon épouse Isabella Rauti ce matin je suis allé saluer le pape. Le Saint-père a déclaré que la politique est une des formes plus élevées de la charité, en indiquant dans la formation des jeunes l’instrument tour régénérer la politique et surmonter l’abstention qui a caractérisé les dernières élections à Rome. Voilà la route à suivre dans l’engagement et la confiance. »
A l’issue de l’entretien au Vatican, l’ancien maire a confié que le pape s’est en effet étonné que pour le second tour, seulement 45 % des électeurs se soient rendus aux urnes.
« Nous avons parlé de la possibilité, par la formation, de ramener les gens vers la politique. Le pape a souligné que la politique est une des formes les plus hautes de la charité et que sa valeur tout être retrouvée. Il m’a donné quelque conseil et il m’a fit de lire quelque lettre pastorale des évêques de France sue le renouveau de la politique. »
Il avait demandé cette audience privée au pape François juste après les élections pour prendre congé en quelque sorte.
Les évêques de France ont pris position plusieurs fois sur le sens chrétien de l’engagement politique, comme l’indique le site de l’Eglise catholique en France, notamment une Déclaration de la Commission sociale de l’épiscopat intitulé « Réhabiliter la politique » (http://www.cef.fr/catho/espacepresse/communiques/1999/comm06.php).
Le 15 juin dernier, le pape avait reçu au Vatican un groupe de 45 parlementaires français, signe de son estime pour l’engagement en politique.
