Le nouvel ensemble campanaire de Notre-Dame de Paris résonnera pour la première fois dans le ciel parisien le 23 mars 2013 à 17h, pour la solennité des Rameaux qui ouvre la Semaine Sainte, annonce un communiqué.
Les cloches sont arrivées sur le parvis Notre-Dame le 31 janvier dernier. Plusieurs milliers de spectateurs sont venus pour cet évènement (cf. Zenit du 31 janvier 2013).
Elles ont été bénites par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le samedi 2 février 2013, en la fête de la Présentation au Temple, en présence de plus de 3.000 enfants du diocèse de Paris.
Les cloches – au total huit plus un bourdon – ont été ensuite déposées dans la nef de la cathédrale, transmettant aux visiteurs « une invitation à suivre un Chemin qui mène vers le Beau, vers le Spirituel », peut-on lire dans le communiqué.
Les nouvelles cloches ont été admirées par « plus d’un million de visiteurs en 3 semaines », précise la note, se réjouissant de « l’engouement de tous » pour Jean-Marie, Maurice, Benoît-Joseph, Etienne, Marcel, Denis, Anne-Geneviève, Gabriel et pour le bourdon Marie.
Benoît XVI est le « parrain » de la cloche Benoît-Joseph.
Hissées il y a quelques jours dans les Tours, ces cloches sonneront pour la première fois pour la solennité des Rameaux qui ouvre la Semaine Sainte, le samedi 23 mars 2013.
Selon le communiqué, « un mois de travail est à présent nécessaire pour finir l’installation des 8 cloches dans la Tour Nord et du bourdon Marie dans la Tour Sud ».
Marie rejoindra le bourdon Emmanuel, en place depuis 1686. C’est cet ensemble de 8 cloches et de 2 bourdons qui se fera entendre pour la première fois le 23 mars prochain.
Les 8 cloches ont été réalisées à la fonderie Cornille-Havard en France et le bourdon Marie à la fonderie Royal Eijsbouts, aux Pays-Bas.
Ce projet, rappelle la même source, s’inscrit dans la dynamique des 850 ans de la cathédrale célébrés jusqu’au 24 novembre 2013. Initié par Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale, le projet a été validé par la Commission supérieure des monuments historiques. La maîtrise d’oeuvre est assurée par M. Benoît Ferré, architecte, en collaboration avec M. Régis Singer, campanologue et expert auprès du Ministère de la culture et de la communication, M. Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques et la Direction régionale des affaires culturelles.
Le coût total du projet est estimé à 2 millions d’euros, et entièrement financé par des dons.