Le texte visant la levée de l’interdiction de la recherche sur l’embryon humain sera examiné par l’Assemblée Nationale le jeudi 28 mars. Une dépêche AFP datée du 26 mars confirme le calendrier parlementaire pressenti depuis plusieurs semaines par la Fondation Jérôme Lejeune mobilisée contre cette libéralisation.
Après un examen en Commission des Affaires Sociales le 20 mars, les députés débattront de cette proposition de loi en séance publique la semaine suivante. Le jeudi 28 mars est en effet réservé au groupe radical de gauche, dont l’équivalent au Sénat est à l’origine du texte déjà voté en catimini en décembre au Palais du Luxembourg.
Deux facteurs rendent la menace d’autant plus grande : d’une part, il s’agit d’une proposition de loi à l’initiative d’un groupe parlementaire et non d’un projet de loi du gouvernement, ce qui limite les débats et donc facilite son passage ; d’autre part, si le texte est voté dans les mêmes termes à l’Assemblée qu’au Sénat, la navette parlementaire s’arrête, la loi est adoptée.
Depuis décembre, la Fondation Jérôme Lejeune mobilise contre ce projet via une campagne diffusée sur www.vous-trouvez-ca-normal.com. Sa pétition rassemble déjà plus de 20 000 signataires et 60 000 cartes de protestation ont été commandées pour envoi aux parlementaires.
La Fondation indique a Zenit qu’elle va s’impliquer dans l’initiative européenne « Un de nous », mais il s’agit dans l’immédiat de « faire front en France contre l’arrivée du texte à l’Assemblée, en rendant visible l’opposition de citoyens français à cette proposition de loi et leur appel à un débat de fond ».