Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de saint Césaire, un médecin des empereurs (v. 329-369).
Nazianze, en Cappadoce, a été illustrée non seulement par la sainteté et la science du grand saint Grégoire, mais aussi par la sainteté de son frère, le médecin, Césaire. Sa vie est surtout connue par l’oraison funèbre prononcée par son frère.
Césaire s’était formé à Alexandrie à l’art de l’éloquence, de la philosophie et de la médecine, et il compléta sa formation médicale à Constantinople. Il devint le médecin le plus réputé de son époque, au point que l’empereur Julien l’Apostat (361-363) l’appela auprès de lui. Il le nomma premier médecin et l’exempta des mesures prévues contre les chrétiens: il était alors catéchumène. Mais son père, évêque de Nazianze, et son frère, Grégoire, le persuadèrent de renoncer à sa charge.
Jovinien, qui ne règna qu’un an, lui confia la même charge. Valens, empereur d’Orient (364-378) lui confia à son tour d’importantes responsabilité dans l’administration impériale.
Mais le tremblement de terre de Nicée (368), auquel il survécut, décida Césaire à demander le baptême et à renoncer au monde. Il mourut l’année suivante, après avoir destiné tous ses biens aux pauvres.